Enplein centre de Paris, entre le Pont-Neuf et le Pont Royal, le projet est une renaissance pour cet ouvrage des années 1960 qui a vu circuler près de 45 000 voitures par jour jusqu'en 2016
Le Bus Palladium ferme ses portes à Paris Club de rock mythique de Pigalle ouvert dans les années 1960, il va être remplacé par un hôtel. Stephane Cardinale - Corbis via Getty Images Mathieu Chedid, ici sur la scène du Bus Palladium. Stephane Cardinale - Corbis via Getty Images MUSIQUE - Le rideau de fer est baissé pour de bon. Ce jeudi 17 février, le Bus Palladium, club de rock mythique de la capitale à Pigalle, a annoncé sur Facebook qu’il fermait définitivement ses portes à compter de la mi-mars. “Douze ans de souvenirs, de rencontres, de soirées mémorables et de reformations improbables, écrit le tenant des lieux, Cyril Bodin, sur le réseau social. Je préfère voir le verre à moitié plein et ne retenir qu’une chose la chance’, celle d’avoir pu piloter un tel engin, moi qui n’ai même pas le permis.” Il ajoute “Ceux qui venaient, qui ne sont jamais venus, qui ne sont jamais partis, ceux qui auraient aimé y jouer, y rejouer... Il nous reste un mois. Je veux le bordel tous les soirs. Le Bus restera donc ouvert à la programmation également en semaine.” Le Bus Palladium est né au tournant des années 1960. À l’origine de la discothèque, un homme d’affaires du nom de James Arch. C’est lui qui a eu l’idée de mettre en place un système de bus permettant aux jeunes de banlieue de rejoindre les clubs de Paris, après quoi il a décidé de créer sa propre boite de nuit. Implantée au 6 rue Pierre-Fontaine, dans le IXe arrondissement de Paris, elle a pris le nom de Bus Palladium en référence à la célèbre boîte de New York, le Palladium, et un article de Jacques Chancel intitulé Des bus pour le Palladium. Les Beatles, Téléphone, ou plus récemment les BB Brunes et Pete Doherty... On ne compte plus le nombre de groupes de rock à y avoir joué. De nombreuses stars s’y sont rendues en simples spectatrices, comme Lady Gaga ou la chanteuse de Gossip Beth Ditto. Stephane Cardinale - Corbis via Corbis via Getty Images Stephane Cardinale - Corbis via Corbis via Getty Images D’autres chanteurs, à l’instar de Michel Delpech et Léo Ferré, lui ont consacré des morceaux. Un film, intitulé Bus Palladium, porte même son nom. Il est sorti en 2010 et raconte l’histoire d’un groupe de rock brisé. L’avenir de la salle de spectacles est moins rock’n roll. D’après son actuel responsable, l’immeuble va être entièrement rasé “pour faire place à un hôtel”. Cependant, Cyril Bodin ne baisse pas les bras. Il dit qu’il “n’est pas impossible que le club soit reconstitué à l’identique”. Mais pour ça, il faudra compter deux ans de travaux minimum. Il conclut “Je ne veux pas voir de smiley qui chiale, mais des pouces et des cœurs parce qu’il y a une vie après le Bus.” À voir également sur Le HuffPost On a fait écouter du rock français à Måneskin Lavie à la fermeUne imagerie joliment illustrée pour les tout-petits. Avec Moustilou, ils découvriront en photos le monde qui .
l'essentiel Pour la plupart, les couvents construits dans la bastide n’ont pas survécu au mouvement révolutionnaire. C’est le cas du couvent de cordeliers devenu Haras national. D’autres ont été remplacés par l’hôtel des postes ou l’ancienne mairie. Elle seule subsiste. Mais à part dans les ouvrages consacrés au patrimoine Villeneuvois le terme exact d’abbaye d’Eysses n’apparaît au profit de la nouvelle destination des lieux une prison. Le Villeneuve, du Moyen Âge jusqu’au XIXe siècle fut une commune riche de bâtiment cultuel, église, chapelle, abbaye, couvent. Du couvent des cordeliers aux haras nationalUn couvent de cordeliers est fondé dans le quartier Saint-Etienne, aujourd’hui on dirait rue de Bordeaux, sans doute à la fin du XIIIe siècle par Arnaud Darnio et Bernard de Lustrac, selon l’historien Fernand de Mazet. Mais rien ne fut facile pour les religieux puisqu’il fallut un procès pour convaincre les bénédictins d’Eysses et les consuls de la ville à le reconstruire après 1450. D’après le plan de Villeneuve en 1791 et les estimations révolutionnaires, le cloître était fermé par trois ailes de bâtiments conventuels et par l’église au sud, dotée d’un clocher-tour surmonté d’une flèche en ardoise. Devenu bien national à la Révolution, le couvent est partiellement démoli et la flèche est descendue en 1793. Avant 1838, le dépôt d’étalons est installé dans l’aile nord, seule subsistante. Suite à une loi augmentant le nombre d’étalons en France, deux écuries à boxes 34 places sont édifiées en 1875 sur les plans d’Adolphe Gilles, architecte de la ville. L’accès des écuries est facilité par le percement de la rue des Haras, mené par J. Comte, conducteur des Ponts et Chaussées, en 1876. Un manège est aménagé en 1878. Les bureaux, le portail rue de Bordeaux et les logements du directeur et du directeur adjoint sont bâtis au tournant des 19e et XXe siècles. Il s’ensuivit, avant que la ville ne retrouver des prérogatives sur la propriété des lieux, un long procès finalement gagné par l’administration communale. Le couvent des Sœurs de LestonnacUn couvent de religieuses, identifié par Fernand De Cassany-Mazet comme étant un couvent de clarisses, médiéval, est plutôt le couvent de sœurs de Jeanne de Lestonnac ou religieuses de Notre-Dame fondé à Villeneuve-sur-Lot en 1 642. L’édifice est bâti entre la fin du 17e et le début du XVIIIe siècle, puisque l’évêque le trouve neuf en 1733. À la Révolution, il devient bien national le tribunal, la sous-préfecture, et la mairie sont installés dans le bâtiment principal, les prisons dans l’aile nord. Le déplacement de la sous-préfecture en 1845, du tribunal en 1848 et de la prison en 1855, laisse place libre à l’hôtel de ville. Gustave Bourières, architecte du département, rénove le bâtiment l’élévation principale reçoit un décor de style néo-classique chambranles moulurés, larmiers sur consoles, balustres, balcon.Le couvent des CapucinsLa cour, dégagée par la démolition de la prison, devient place publique, fermée sur le côté gauche par l’impressionnante construction de la Caisse d’épargne. En 1999, l’hôtel de ville est déménagé dans l’école de la Croix qui allait devenir d’abord le collège de jeunes filles puis la nouvelle mairie. Sur la place du 18 juin, après deux bonnes années de travaux, l’ancien couvent est vendu et divisé en appartements de standing, avec, bien sûr, vues sur le couvent de capucins est fondé à Villeneuve en 1619. En 1623, une maison sur la rive droite au bord du Lot est achetée à Jean de Cieutat. L’édifice bâti peu après comporte quatre corps de bâtiments autour d’un cloître à arcs en plein cintre la chapelle, deux ailes d’offices grenier et chai et une aile abritant réfectoire et cellules et le jardin qui s’étend jusqu’à la rivière. Une chapelle latérale est ajoutée à l’église du couvent par Antoine Philipart, maçon, en 1660, selon Antonio de Zappino. Le couvent devient bien national à la Révolution, et abrite l’administration du district et le tribunal. Après un échange avec la ville, le collège fondé en 1 800 y est installé en 1806. Les dépendances ouest sont cédées à l’école des frères. En 1871, l’établissement libre devient collège communal ; la chapelle sert d’étude. En 1891, il est reconstruit sur les plans d’Adolphe Gilles, architecte de la ville, par Comte et Renoux, entrepreneurs villeneuvois, Henri Carles étant maire et François Drouelle principal. Il présente un plan en U, avec le bâtiment de l’administration sur la rue du Collège, et les deux ailes de classes en retour jusqu’au Lot. Il est réquisitionné comme hôpital auxiliaire pendant la guerre de 1914-1918. Il est démoli à la fin des années 1960, pour faire place au nouveau bâtiment de la poste.
Retrouveznos infos et notre programmation actualisées en consultant ce site ou la page Facebook des sites et musées de la Manche. La vie à la ferme comme si vous y étiez Le pays du Plain est, depuis la fin du XVIIe siècle, un pays d'élevage, celui de la race bovine Normande. La ferme-musée du Cotentin témoigne de cette histoire. Dans cette
À Albiez, en Savoie, Irma Grange a fait de sa ferme familiale, un musée de la vie d'autrefois. Dans la vieille bâtisse, chaque pièce est mise en scène pour raconter la vie paysanne au siècle dernier. Découverte. La Ferme familiale d'Irma Grange a vu passer plusieurs générations sans prendre une ride. Ici, le temps est figé, le compteur arrêté aux années 50. Cette enseignante à la retraite a voulu garder une trace du mode de vie d'autrefois. Quand Albiez n'était pas une station de ski, mais encore un village peuplé de paysans. Dans ce musée pas comme les autres, elle accueille des enfants et leur raconte comment les familles vivaient ici, il y a plus d'un demi-siècle. Dans la ferme, chacune des pièces reconstitue la vie paysanne. Une exposition d'objets commentée par la propriétaire des lieux. Elle-même y a vécu, enfant. Elle raconte ses souvenirs les femmes qui parcouraient 18 kilomètres à pied tous les quinze jours, pour faire les marchés; les vaches qui dormaient juste en dessous des chambres pour avoir chaud... Un mode de vie qui n'existe plus que dans les livres d'Histoire... et à Albiez. Reportage de Jérôme Ducrot et Franck Ceroni durée de la vidéo 02 min 14 La Ferme d'antan
Commela majorité des victimes, elle a figé. ». Le cardinal Marc Ouellet fait partie des membres du clergé visés par des allégations Parcours thématique Martine Cocaud Introduction Ce parcours est consacré à la modernisation du monde rural entre 1945 et 2000. Les aspects économiques et sociaux ont été largement pris en compte ; toutefois les films donnent la priorité aux acteurs du changements les agriculteurs. En 50 ans, le monde agricole breton a été confronté à une spectaculaire mutation, qui s'intègre dans le large cadre de la modernisation des campagnes européennes mais qui a été plus rapide et plus net en Bretagne qu'ailleurs, vu le retard accumulé au début du XXe siècle. De 1950 aux années 70, la Bretagne rurale va devenir l'exemple de l'adaptation d'un espace à la modernité économique. Ce développement va se faire par des voies originales, mêlant productivité économique et solidarité humaine, certains parleront alors d'"un modèle agricole breton"[1]. Toutefois, à partir des années 80 ce modèle va se trouver confronté aux évolutions économiques et fonctionnelles que connaît toutes les campagnes de l'Europe de l'Ouest difficultés liées à la concurrence mondiale, difficultés liées aux questions environnementales, nécessité d'appréhender le monde rural non plus comme un simple espace économique mais comme un cadre de vie " naturel " qui s'oppose à l'urbanisation. Face à ces défis que la Bretagne agricole ressent fortement, elle doit chercher d'autres modèles de développement. [1] Corentin Canevet Le renouveau de l'après-guerre A la fin des années 40, les structures d'exploitations traditionnelles basées sur la polyculture-élevage exercée dans le cadre familial restent prédominantes. Elles dégagent de faibles ressources, assurant un niveau de vie moyen aux familles d'agriculteurs. Mais très vite des forces modernistes vont s'imposer. Une tradition de polyculture familiale Après la Seconde Guerre mondiale, bien que la contribution de l'agriculture bretonne ne soit pas négligeable 8% de la production française pour 6% de la superficie agricole et rappelons que pendant la guerre les 4 départements bretons ont été excédentaires en matière alimentaire les campagnes bretonnes paraissent très en retard nombreuses petites exploitations familiales pratiquant la polyculture-élevage, superficie moyenne de 10 ha moyenne nationale de 15 ha. Les fermes sont peu mécanisées par manque de financement, les rendements restent faibles et l'agriculture bretonne, préoccupée à faire vivre une population nombreuse, manifeste peu d'intérêt pour les marchés extérieurs. Elle demeure cependant le secteur principal de l'économie jusqu'au début des années 60 et occupe plus de 40% de la population active en 1962. La nouvelle génération Toutefois, dès le début des années 50, le désenclavement de la Bretagne - région d'émigration, sous-industrialisée, sous-équipée - devient l'objectif de plusieurs initiatives modernistes qui s'expriment entre autre dans le CELIB. Le premier plan breton - coordonné pour sa partie agricole par Louis Malassis - est l'occasion de dégager les grandes lignes du changement. Cette révolution va être facilitée par l'inaluence idéologique de la JAC Jeunesse Agricole Catholique très puissante en Bretagne. En formant des milliers de jeunes ruraux selon la méthode " voir, juger, agir ", ce mouvement va être une courroie de transmission de la modernisation. Au nom du progrès, ces jeunes vont bousculer l'encadrement rural traditionnel et faciliter l'évolution socio-économique. En remettant en cause les exploitations familiales et en reconnaissant la nécessité de l'exode rural, ils vont rendre possible l'industrialisation et l'intensification de l'agriculture bretonne, sans en avoir mesuré toutes les conséquences. Produire plus De ce creuset jaciste surgit une nouvelle génération de militants syndicaux et politiques qui affirment l'autonomie de la paysannerie face à l'encadrement traditionnel. Créé en 1947, le CNJA Cercle National des Jeunes agriculteurs dirigé par Michel Debatisse et Bernard Lambert remet en cause la FNSEA puis devient le courant majoritaire des structures syndicales dans tous les départements bretons. Ces impulsions conjuguées vont permettre à la Bretagne de s'engager dans la modernisation. Les années 50 sont caractérisées par une augmentation de la production rendue possible par des améliorations techniques introduction du maïs, des vaches frisonnes, des engrais, généralisation des tracteurs, électrification généralisée, introduction de la comptabilité d'exploitation, etc.., que permet le recours croissant au crédit agricole et aux aides de l'Etat. Entre 1950 et 1964, le montant des prêts est multiplié par huit, les agriculteurs s'endettent pour financer l'achat d'équipements permettant de faire augmenter la productivité. La diffusion des nouvelles techniques est assurée par des structures nouvelles une trentaine de CETA Centre d'Etudes techniques Agricoles qui sont créés à la fin des années 50 et par les GVA Groupe de vulgarisation agricoles. Les années 50 correspondent également au début du remembrement il s'agit alors de remédier à l'extrême morcellement des exploitations bretonnes en arasant les talus jugés inutiles et en regroupant les parcelles d'un même propriétaire. Cette entreprise qui semble à certains indispensable, mais qui en traumatise d'autres, va se réaliser lentement malgré la mise en place en 1962 de la SBAFER Société Bretonne d'aménagement Foncier et d'Etablissement Rural qui a comme objectif de racheter des terres afin de favoriser l'agrandissement des exploitations. C'est l'amorce d'une croissance qui se révèlera spectaculaire puisque la production - particulièrement dans le secteur animal - prendra un poids considérable. La Bretagne se spécialise dans les élevages intensifs de poulets et de porcs, au prix de fortes répercussions sur l'emploi des terres agricoles. En 1985, 90% de la surface agricole bretonne est consacrée à l'alimentation du bétail. Nombre de tracteurs, moissonneuses-batteuses et machines à traire en Bretagne source annuaire statistiques de la France 1955 Tracteurs 14 533 Moissonneuses-batteuses 1 970 Machines à traire 9075 1960 Tracteurs 46 797 Moissonneuses-batteuses 1 970 Machines à traire 15 920 1965 Tracteurs 74 811 Moissonneuses-batteuses 5 048 Machines à traire 25 246 Jusqu'aux années 60, ces changements permettent l'augmentation du niveau de vie de nombreux agriculteurs, sans cependant remettre en cause les structures de production le système de polyculture-élevage perdure, les petites exploitations se maintiennent. Certes des initiatives annoncent des temps nouveaux première coopérative laitière de Rennes en 1949, chaînes d'abattage de porcs de Fleury-Michon à Bannalec, premier abattoir de poulets industriels crée par Doux en 1955. Mais les véritables mutations qui caractériseront le " modèle agricole breton " ne prendront vraiment forme que dans les années 60 dans le contexte de l'organisation économique de l'agriculture lois agricoles de 1960 et de 1962. Cette modernisation extrêmement rapide de l'équipement agricole ne trouve cependant pas d'échos dans la vie quotidienne les logements restent mal équipés seules 49% des communes rurales bretonnes ont l'électricité en 1950 et sont même vétustes puisqu'en Ille-et-Vilaine 60% des fermes sont antérieures à 1870. 1954 Eau courante 11,5% 33,8% WC intérieur 1,6 3,9% 1962 Eau courante 36% 57,8% WC intérieur 9,5 13,2% C'est dans ce contexte que l'EDF lance son projet de fermes pilotes. Il s'agit d'aménager des fermes en proposant un équipement rationnel permettant à la fois d'améliorer la vie quotidienne et de rentabiliser les grands équipements installés par l'entreprise. A la fin des années 60, 170 fermes ont été réalisées. Si les revenus des agriculteurs ont vraisemblablement augmenté entre 1955 et 1965 + 25 %, environ, ils demeurent inférieurs à la moyenne française et si certains jeunes veulent réformer de l'intérieur leur cadre de vie, en militant entre autre à la JAC ou dans les syndicats, d'autres ne cachent pas leur désir de s'installer à la ville. Le " modèle breton " Cette rénovation de fond qui caractérise la Bretagne des années 60 a permis au géographe Corentin Canevet de parler d'un "modèle breton" qu'il caractérise par une révolution technique rapide qui va permettre une nette augmentation de la production essentiellement tournée vers l'élevage. une révolution idéologique souvent évoquée par les termes de "révolution silencieuse" les agriculteurs bretons tentent de mettre en place une forme de développement original basé sur le progrès et qui associe rationalisme technique et développement collectif. A partir des années 70, ce modèle sera remis en cause dans le cadre d'un nouveau contexte agricole mondial. Un nouveau contexte agricole Les lois agricoles du début des années 60 s'attaquent aux structures de l'agriculture française en essayant de faire disparaître les exploitations jugées non viables car trop petites loi de 1960 mais aussi en réformant l'organisation du marché agricole la loi de 1962 permet la reconnaissance des groupements de producteurs. Ces décisions sont à mettre en rapport avec la mise en place du marché commun le 1er janvier 1958. Le mythe de la compétitivité va alors remplacer celui de la productivité des années 50. La deuxième révolution agricole On parlera alors d'une deuxième révolution qui correspond à un changement de système agraire avec passage du système de polyculture-élevage paysan vers celui d'un système agro-industriel intégré à l'économie de marché. Ce dernier se caractérise d'une part par la spécialisation des exploitations qui développent des productions marchandes dont l'élevage hors-sol et d'autre part, par la croissance de l'industrie agro-alimentaire. Les secteurs laitier, porcin et avicole en sortent totalement bouleversés la collecte industrielle du lait représente 25% de la production en 1958 et 76% en 1968. la production de poulets de chair passe de 5 000 têtes en 1957 à 30 000 en 1965 et 83 000 en 1985. Les industries agro-alimentaires qui avaient commencé à se développer juste après la guerre s'allient aux exploitations familiales pour atteindre les marchés nationaux et internationaux. Ces industries ont plusieurs origines mais une majorité d'entre elles provient du secteur coopératif - originalité à remarquer et qui s'explique en partie par l'idéologie moderniste du milieu agricole breton. Mis à part pour l'industrie laitière, les capitaux d'origine nationale sont rares et ceux d'origine étrangère le sont encore plus, du moins jusqu'aux années 70. Aidée dans sa réflexion par des chercheurs de l'INRA, de l'école d'agronomie, et par des syndicalistes, la paysannerie bretonne très dynamique adopte de nouvelles structures qui visent certes la rentabilité mais aussi une meilleure organisation du travail les CUMA Coopératives d'Utilisation du Matériel Agricole, les GAEC Groupement agricole d'Exploitation en Commun, les centres de gestion et de comptabilité se multiplient. On peut en effet évoquer un "modèle breton" qui veut permettre la sauvegarde du pouvoir économique paysan face au capitalisme agro-alimentaire car les chevilles ouvrières de ce projet sont des coopératives d'agriculteurs qui mêlent intégration capitaliste et militantisme syndical. Les exemples les mieux connus sont sans doute ceux de la COOP-agri, fusion des diverses coopératives de l'Office Central de Landerneau, de l'UNICOPA et de la CAB Coopérative des agriculteurs de Bretagne. Ils traduisent une certaine capacité à s'adapter et à saisir les opportunités. Cependant les coopératives se limitent le plus souvent à la première transformation, qui fournit une marge bénéficiaire faible. Un monde en mouvement Les agriculteurs bretons, très mobilisés syndicalement, se battent pour imposer leur modèle face au développement capitaliste de l'agriculture. Ils s'engagent dans de nombreuses actions spectaculaires parfois violentes. En 1960, les légumiers du Finistère entrent en lutte pour une réforme de la mise en marché. En 1962 des actions sont menées contre les non agricoles qui accaparent les terres. La même année "la bataille du rail" impose une baisse des tarifs et la mise en voie de la ligne Guingamp-Carhaix. Enfin, les premières mobilisations contre la PAC prennent forme en 1962.
Cest l'une des filles de ce dernier, soit Mélina, avec son époux Eugène Drouin, qui assurèrent la continuité de la ferme. En 1960, ce fut au tour de leur fils Ronald de leur succéder. Puis, depuis le début des années 1980, Yves et Denis, deux membres de la génération suivante, ainsi que leur famille, exploitent présentement cette vaste entreprise
Je ne m’intéresse pas à l’économie mais en 2009 je m’étais amusé à faire un petit comparatif de l’évolution des prix de quelques produits très différents entre l’année de ma naissance en 1960 et l’année 2010, soit en 50 ans ! Arbitrairement mais surtout parce que cela a été plus facile de trouver ces postes sur Internet ou dans mes archives, j’ai choisi le SMIC bien sûr, la baguette de pain, la place de cinéma, le litre de super, la consultation médicale, un timbre-poste, un journal télé et une voiture de bas de gamme Citroën 2 CV de 1960 à 1990, Dacia Logan en 2010 mais pas d’équivalent en 2000. Si entre 1960 et 2010, une baguette est restée une baguette, un timbre est resté un timbre ou un litre d'essence est toujours un litre d’essence, en revanche les voitures d’aujourd’hui bourrées d’électronique et d’accessoires de confort et de sécurité n’ont plus grand chose à voir avec celles d’antan ! Il eut également été intéressant de comparer le prix des ordinateurs en 1960, pas de PC, juste d’énormes machines peu performantes qui valaient l’équivalent de 94000 €, les PC de 1990 coûtaient quelque 5300 € alors qu’aujourd’hui de superbes machines s’achètent 500 € ! Et ne parlons même pas du prix du mégaoctet qui a été divisé par 1,3 million en 30 ans ! La chute des prix des téléviseurs est moins spectaculaire mais en 1970, un poste couleur cathodique de 56 cm valait environ 4000 F 600 € soit la moitié du prix d’une voiture moyenne contre environ 300 € aujourd’hui pour une TV à LED. 10 ans après on rajoute la colonne 2020 ! 1960 1970 1980 1990 2000 2010 2020 SMIC horaire 0,25 € 1,64 F 0,52 € 3,42 F 2,25 € 14,79 F 4,87 € 31,94 F 6,41 € 42,02 F 8,86 € 10,15 € baguette de pain 0,07 € 0,44 F 0,08 € 0,55 F 0,25 € 1,67 F 0,48 € 3,14 F 0,61 € 4 F 0,83 € 0,90 € place de cinéma 0,28 € 1,86 F 0,73 € 4,78 F 2,46 € 16,13 F 4,79 € 31,40 F 9,30 € 61 F 10,10 € 11,70 € litre de super 0,16 € 1,03 F 0,18 € 1,15 F 0,47 € 3,08 F 0,79 € 5,16 F 1,14 € 7,45 F 1,42 € 1,53 € consultation médicale 1,28 € 8,41 F 2,54 € 16,67 F 6,56 € 43 F 13,72 € 90 F 17,53 € 115 F 23 € 25 € timbre 0,05 € 0,25 F 0,06 € 0,40 F 0,21 € 1,40 F 0,35 € 2,30 F 0,45 € 3 F 0,58 € 1,16 € Télé-7-Jours 0,09 € 0,60 F 0,18 € 1,20 F 0,53 € 3,50 € 0,99 € 6,50 F 0,99 € 6,50 F 1 € 1,30 € voiture bas de gamme 730 € 4790 F 959 € 6292 F 3046 € 19980 F 6067 € 39800 F 8600 € env. 7600 € 7900 € Évolution de 1960 à 2020 Évolution de 1960 à 1970 Évolution de 1970 à 1980 Évolution de 1980 à 1990 Évolution de 1990 à 2000 Évolution de 2000 à 2010 Évolution de 2010 à 2020 Inflation 11,3 fois 1,46 fois 2,37 fois 2,02 fois 1,21 fois 1,19 fois 1,12 fois SMIC horaire 41 fois 2,09 fois 4,32 fois 2,46 fois 1,32 fois 1,38 fois 1,15 fois baguette de pain 13 fois 1,25 fois 3,04 fois 1,88 fois 1,27 fois 1,36 fois 1,08 fois place de cinéma 42 fois 2,57 fois 3,37 fois 1,95 fois 1,94 fois 1,09 fois 1,16 fois litre de super 9,5 fois 1,12 fois 2,68 fois 1,68 fois 1,44 fois 1,25 fois 1,08 fois consultation médicale 19,5 fois 1,98 fois 2,58 fois 2,09 fois 1,28 fois 1,31 fois 1,09 fois timbre 23 fois 1,60 fois 3,5 fois 1,64 fois 1,3 fois 1,29 fois 2 fois Télé-7-Jours 14,4 fois 2 fois 2,92 fois 1,86 fois 0 fois 1,01 fois 1,3 fois voiture bas de gamme 11 fois 1,31 fois 3,18 fois 1,99 fois 1,42 fois 0,88 fois 1,04 fois 10 ans avant Prix en 1950 en F 1960 Evolution de 1950 à 1960 Evolution de 1950 à 2020 Inflation 1,87 fois 21 fois SMIC horaire 0,78 F 0,119 € 2,1 fois 85 fois baguette de pain 0,14 F 0,021 € 3,1 fois 43 fois place de cinéma 0,69 F 0,105 € 2,7 fois 111 fois litre de super 0,46 F 0,07 € 2,2 fois 22 fois consultation médicale 2,50 F 0,381 € 3,4 fois 66 fois timbre 0,15 F 0,023 € 1,7 fois 50 fois voiture bas de gamme 2350 F 358,25 € 2 fois 22 fois
Loins’en faut. Paradoxalement, il est né d’une période pendant laquelle les fermes des crêtes ont fermé une à une, c’est-à-dire à la fin des années 1960. « A cette époque, ceux
Présentation de la vie dans la ferme L'harmonie entre l'homme et la nature » Un cadre naturel d'exception La Ferme des Cévennes, entourée de vergers, de prairies et d’anciennes châtaigneraies, niche au cœur du parc national des Cévennes dans les montagnes cévenoles sur une propriété de 280 ha. Notre milieu naturel se caractérise par une faune et une flore extrêmement riches et diversifiées du fait de la présence de trois roches granit, calcaire et schiste, qui se répartissent en vallées, falaises, plateaux et cultures. Cet environnement exceptionnel nous permet de travailler sur des programmes éducatifs liés à la nature et l'environnement sous tous ses angles. Un patrimoine historique et culturel riche Dans cet environnement riche, les hommes se sont installés voici des millénaires et ont façonné le paysage. Des vestiges présents autour de la ferme évoquent la vie des hommes, de l'époque néolithique jusqu'au développement d'une vie agropastorale locale. L'histoire des Cévennes est également étroitement liée au protestantisme. Sur les terres de la ferme, on y trouve une grotte qui fut un refuge pour des Camisards durant les guerres de Religion et une doline utilisée pour les Assemblées du désert ». Notre cœur de métier... la fabrication du fromage de chèvre Notre star, c'est le Pélardon classé AOP, un gage de qualité et de savoir-faire. Nous produisons également du fromage de chèvre à pâte cuite, tel que le fleuri » et la tomme, qui s'affinent lentement dans nos caves de schistes troglodytes. Les chèvres La ferme étant une ferme de production de fromage de chèvre, l’animal phare est évidemment la chèvre le cheptel constitué de 200 chèvres parcourt tous les jours de mars à décembre les 280 ha de prairies et de forêts. Bénéficiant d'un cadre naturel idéal, elles gambadent librement dans ce vaste domaine au relief escarpé, et profitent d'un écosystème préservé et diversifié. Les autres animaux A la ferme, nous avons également des vaches, des ânes, des moutons, des cochons, des lapins et des volailles canards, oies, poules, pigeons …. Il y a aussi les carpes dans le bassin et même des dinosaures empruntes et coquille d’œuf Cultures et parcours en agriculture biologique Nos meilleures terres sur le causse culminent à plus de 1000 mètres, où nous cultivons des champs de céréales et de luzerne pour nos bêtes. Nos prairies naturelles, souvent en terrasses, sont fauchées à la fin du printemps. Le foin, séché et pressé, nourrira notre troupeau durant l'hiver. Le potager en terrasse, au pied de la ferme nous fournit en légumes frais, gorgés de soleil et de vitamines. Des vignes et des vergers entourent la ferme pommiers, poiriers, cerisiers, pruniers, figuiers, noyers, etc. Les framboisiers et groseilliers nous permettent de faire de bons goûters, mais aussi d'excellentes confitures. De jeunes mûriers rappellent cette ancienne tradition cévenole d'élevage du ver à soie, qui se nourrit principalement des feuilles de cet arbre.
Ala Ferme Blue Soil, Céline Basset expérimente une agriculture hors sol à base de micro-organismes et d’urines humaines. Le système qu’elle a mis au point lui permet de produire des légumes sans pesticide pratiquement toute l’année, tout en réintroduisant de la vie dans les sols environnants.
Revivre les moissons à l'ancienne Dans les années 1950, il fallait douze personnes pour battre 100 quintaux de blé par jour. Aujourd'hui, une batteuse fait 400 quintaux à l'heure, à la journée et il n'y a qu'une personne », sourit Serge Patillault, 83 ans. L'époque qu'il a connue est plus que révolue. C'est celle qu'il fera revivre ce week-end à la ferme du Grand Carrouge de Saint-Maurice-sur-Aveyron. Avec des amis, il effectuera des démonstrations de moissons et battages à l'ancienne. L'été, on couchait dans la paille. Les toilettes se faisaient dans l'abreuvoir aux vaches » Une première fête a eu lieu l'an dernier. On est une équipe de copains qui a du matériel ancien. On s'était dit que ce serait bien de faire une fête entre nous, pour s'amuser », explique Christian Merlin. Cette année, la municipalité, le comité des fêtes et des associations nous ont rejoints et la manifestation sera ouverte au public. » Ces hommes âgés de 70 à 80 ans remonteront sur les machines et feront des gestes qu'ils connaissent par c'ur. À 14 ans, j'étais déjà en haut de la batteuse pour couper les ficelles des gerbes », se souvient Serge, fils d'entrepreneur. Mon père avait trois batteuses à blé et une à trèfle. Quand on était gamin, on commençait comme ça. » Ce que confirme Christian Merlin A 12 ans, on était dans les champs, on savait travailler. » Même si ce travail était éprouvant, dans la poussière, on en garde des bons souvenirs », avance Serge Patillault, qui allait de ferme en ferme. En été, pendant la moisson, les journées commençaient à six heures. Une première pause pour déjeuner avait lieu à 7 h 30. Le travail reprenait à 8 heures et jusqu'à midi. Après avoir mangé, les paysans réattaquaient à 13 heures pour terminer à 20 heures. Et cela pouvait être sept jours sur sept. On était une dizaine d'ouvriers autour de la batteuse. Il y en avait toujours un qui faisait une blague », se remémore Bernard, le frère de Serge. Et les filles nous apportaient à boire. Les clients étaient aussi nos amis. » Et Serge de renchérir L'été, on couchait au pied des meules, dans la paille. Les toilettes se faisaient dans l'abreuvoir aux vaches. » Les repas étaient préparés par les fermiers. Compliqué pour la vie de famille Le travail, ils l'ont vu évoluer en 60 ans. C'était de plus en plus facile, ça allait de plus en plus vite », reconnaît Christian Merlin. Oubliés les sacs de 100 kg à porter sur le dos. Avant, les machines faisaient entre 1,70 et 2 mètres de coupe. Aujourd'hui, elles font 12 mètres. C'est obligatoire avec les surfaces qu'ont les jeunes maintenant. Ils ne peuvent pas se permettre de couper 1,5 hectare à l'heure », explique Bernard Patillault, qui reconnaît que pour la vie familiale ce travail n'était pas évident. De juillet à février, on n'était pas souvent à la maison. Nos enfants ont souffert de ne pas nous voir. » Malgré tout, ils ont suivi les mêmes pas que leurs parents. Mais le métier a bien changé… è Pratique. À la ferme du Grand Carrouge à Saint-Maurice-sur-Aveyron, samedi et dimanche, de 10 à 19 heures, moissons et battages à l'ancienne. Exposition de matériels agricoles des années 1945 à 1960. Promenades en calèche. Entrée gratuite. Aurélie
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  • la vie Ă  la ferme en 1960