Ilsuffit de se familiariser avec les forums sur ce sujet pour tirer une conclusion aussi décevante. Pour certains apiculteurs depuis 10 à 20 ans, une seule fois, un essaim s’est envolé dans une ruche vide, puis lorsqu’il se tenait non loin des entrées d’autres ruches. Ceci, comme on dit, est une question de chance. IndexSujets récentsRecherche Connexion Forum Forums d'Apiservices / Foire Aux Questions Nourrissement, combien de temps ? 03 Aoû 2014 1954 79140 par moskitos bonsoir a tous, hier matin j'ai recueillis un bel essaim , donc depuis hier matin il est est dans une ruchette 6 cadres, pour le moment il se porte bien et je voudrai savoir combien de temps il faut nourrir au sirop 50/50 et que faire ensuite . merci a tous et bonne soirée. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 03 Aoû 2014 2003 79144 par arsene 1947 est il sur des cadres cirés, ou des cadres à bâtir ? selon la région, il lui faut de quoi se développer et ensuite s'il n'y a plus de récolte de quoi passer l'hiver on dit que les provisions d'hivernage doivent être de l'ordre de 18 Kg Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 03 Aoû 2014 2013 79145 par Thierry71 18 kg tu les met ou dans une ruchette 6 cadres Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 03 Aoû 2014 2031 79147 par Pierrolefou bonsoir essaim d aout vaut pas clou!! ou ca sort dune bouck ou similaire qui savent jamais quel mois on est ou c est des essaim de désespoir. met y un coup de tactic pour voir si il tombe pas plus de varroa qu il y a d abeilles. il sort de tes ruches ou c est un vagabond ou plutot un je pars toujours d un principe quand j ai pas de principe je pars pas. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 03 Aoû 2014 2145 79153 par moskitos 'l'essaim est dans une ruchette 6 cadre cirer et j'envisage de prendre des cadres de provisions sur d'autre de mes ruches, et je suis conscient que la saison va se terminer je peu lui fournir sur les 11 ruches qui son en pleine production, merci pour les conseils Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 04 Aoû 2014 1148 79164 par arsene 1947 bonjour Moskitos et les autres très bonne initiative, pour en revenir au 18kg pour passer l'hiver pour un bon hivernage les cadres centraux devraient avoir au moins le tiers supérieur de miel soit 4 cadres à Kg = 6 Kg 2 cadres de rive à 4 Kg = 8 Kg le reste en pain de candi c'est évident que cela va mieux d'hiverner sur 8 cadres j'ai négligé la place prise par le pollen pain des abeilles bonne journée Les utilisateurs suivant ont remercié Thierry71, moskitos Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 04 Aoû 2014 2001 79180 par moskitos merci pour le tuyau arsène, mais se que je voulais savoir c'est pendant combien de temps dois je les nourrir en sirop 50/50, elles ont commencer a butinée et ramène pas mal de polène et je me trouve juste a coté d'un champs de tournesol et je précise que c'est des abeilles noir, au bout combien de temps je peus envisager de les transvaser en ruche de 7 ou 8 cadres0 Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. 04 Aoû 2014 2003 79181 par moskitos ah! j'oublier est se que faut il laisser crever un essaim d'aout ,pourquoi pas mui donner une chance. Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation. Forum Forums d'Apiservices / Foire Aux Questions Nourrissement, combien de temps ? Temps de génération de la page secondes

Guillaume en tout cas ce qui n’est pas mal, c’est que comme des abeilles ont essaimé dans une partie de ton jardin et bien le bon risque c’est que chaque année des abeilles viennent dans ton jardin. Matthieu: c’est le deuxième qui vient, le premier essaim qui est passé on a appelé un apiculteur qui est venu le chercher.

Bonjour Maxime et bienvenu, très bonne initiative d’avoir posée cette question sur notre forum qui va intéresser pas mal de monde. Déjà, tu as marqué des points en lisant le traité Rustica. Eric, le responsable formation va bien sûr t’apporter une réponse complète sur la perception de l’essaim. Je vais donc lui laisser les 3 premières questions, je prends les 3 suivantes, et lui laisse la dernière. Autre matériel nourrisseur sur ta ruche impératif. Partition impératif. Une sangle. Ensuite tout apiculteur est bricoleur donc si un jour tu as besoin de quelque chose de spécial ….. Soleil ou ombre? Le principal est quelle ne doit pas se trouver dans un trou inondation. Le matin le soleil doit taper dès que possible la ruche donc pas de ruche orientée au Nord. Certains mettent leur ruche au soleil en permanence mon cas, d’autres à mi-ombre. Je te conseillerai quand même que ta ruche voit un peu le soleil durant la journée. Ta ruche doit être sur un support support en fer, en parpaing, sur palette,… mais interdiction de la poser sur un pneu que se soit chez toi ou ailleurs. Ensuite, je te déconseillerai de la mettre sous un pin chute de branche morte ou alors du pin lui même. Le mieux si tu veux la mettre à l’ombre l’été et au soleil l’hiver sous un arbre à feuille caduque. Eau de javel fait le 3/4 jours avant. Petit conseil si ton toit est en plastique, comme ta grille à reine, ne pose jamais ton enfûmoir dessus sinon tu aura un beau marquage à chaud. Par contre, je pense que tu as déjà fait une petite erreur les cadres de hausse. Tu n’aurais pas du les cirer car il y a de forte chance que ton essaim ne produise pas de miel cette année. Il faut cirer ses cadres avec attention corps et hausse car la cire peut s’altérer avec le temps et les abeilles ne voudront pas bâtir dessus. A bientôt au cours du rucher école, par contre je ne sais pas quand. Jackie
Ilsuffit de prendre dans une ruche sur deux cadres de couvain les abeilles qui s’y trouvent. On les pulvérise d’eau et on secoue le cadre sur un toit. Ces abeilles sont versées dans les nucléis. Mis dans un autre rucher ces petites populations s’installent sur les trois cadres bâtis qu’on leur an mis, deux cellules de reines
Comment limiter l’essaimage?par Gilles FertAuteur de L’élevage des reines » aux Editions Rustica avec l'aimable autorisation de la revueAbeilles et Fleurs L’essaimage est le phénomène biologique naturel de reproduction et dispersion dans l’espace des colonies d’abeilles. Nos abeilles essaiment depuis la nuit des temps pour se multiplier et perpétuer l’espèce ; mais pour l’apiculteur, une colonie qui essaime est une ruche qui ne produira pas pendant plusieurs semaines, le temps qu’elle élève une nouvelle reine. Parfois, ce remérage naturel échoue, ce qui entraîne la perte de la colonie. Après un essaimage, vous pouvez intervenir pour limiter ce temps d’interruption de ponte, mais l’idéal consiste à conduire votre ruche de façon à prévenir cet essaimage. Etape n°1 On admet qu’une reine jeune essaime beaucoup moins qu’une reine âgée. Cette cohésion de la population autour de la reine est assurée par la sécrétion de phéromones. Ces molécules chimiques sécrétées par la reine sont en plus grandes quantités lorsqu’elle est jeune. C’est pourquoi certains apiculteurs professionnels changent systématiquement leurs reines tous les ans afin de limiter l’essaimage. Etape n°2 La destruction des cellules royales ou des amorces ne suffit pas toujours à enrayer l’essaimage. Plus les cellules royales sont mûres », plus il sera difficile d’éviter le départ de nos abeilles. N’hésitez pas à diviser en plusieurs ruchettes cette colonie aux symptômes d’essaimage. Attention, ce n’est pas parce que l’aile de votre reine est coupée clipage » que vous éviterez l’essaimage. Vous retrouverez l’essaim devant la ruche, voire sous la ruche, ce qui vous évitera de monter au sommet des arbres pour le récupérer. Etape n°3 Dans le but d’éliminer le caractère génétique d’essaimage de votre rucher, détruisez toutes les cellules naturelles après un essaimage. Une semaine après, contrôlez bien qu’il ne reste plus de cellules royales naturelles et introduisez un cadre de couvain de tous âges issu d’une colonie stable. Les abeilles élèveront de nouvelles cellules à partir de ce couvain. C’est la première étape de la sélection. Etape n°4 Juste avant le début de la miellée de printemps, retirez les vieux cadres de bordures pour les remplacer par deux cadres garnis de cire gaufrée. Une autre précaution qui freine également cette fièvre d’essaimage consiste à retirer les cadres de couvain operculés. Vous pouvez utiliser ces cadres de couvain prêt à naître pour renforcer des colonies plus faibles, ou constituer de nouvelles ruchettes. Attention, les petits nourrissements stimulant répétés du printemps peuvent favoriser l’essaimage si votre reine est âgée. Etape n°5 Le prélèvement d’un paquet d’abeilles stoppe bien souvent ce comportement d’essaimage. Rien de plus facile ; placez une grille à reine sur la ruche forte. Intercalez une hausse ou un corps garni de quelques cadres bâtis. Enfumez et tapotez pendant une minute. Profitez-en pour créer une nouvelle ruchette avec cette population jeune en introduisant une cellule royale âgée de 10 jours. Etape n°6 La pose d’une petite hausse vide type food chamber » sous la ruche permet de limiter l’essaimage en période de fièvre d’essaimage » comme la miellée de colza. Avec ce volume disponible sous la chambre à couvain, les abeilles ont la possibilité de se former en grappe en période de forte miellée. Cette méthode, réalisable sur un petit rucher, est difficilement concevable pour un professionnel. Dès la période de fièvre d’essaimage passée, n’oubliez pas de retirer cette boîte vide, autrement les abeilles s’empresseront d’y bâtir des rayons. AstuceLa pose d’une petite hausse vide type food chamber » sous la ruche permet de limiter l’essaimage en période de fièvre d’essaimage » comme la miellée de colza. Avec ce volume disponible sous la chambre à couvain, les abeilles ont la possibilité de se former en grappe en période de forte miellée. Cette méthode, réalisable sur un petit rucher, est difficilement concevable pour un professionnel. Dès la période de fièvre d’essaimage passée, n’oubliez pas de retirer cette boîte vide, autrement les abeilles s’empresseront d’y bâtir des rayons. Le saviez-vous ?D’après les anciens, la présence de mâles en quantité au cours de la première visite de printemps indique un essaimage probable en début de saison. AttentionCertaines floraisons printanières riches en nectar, mais surtout en pollen de bonne qualité, peuvent déclencher une véritable fièvre d’essaimage. C’est le cas du pissenlit et du colza. Pensez à poser les hausses dès le début de la floraison. ConseilCertaines races d’abeilles ont la réputation d’essaimer malgré l’espace disponible ou la présence d’une reine jeune. Notre abeille noire locale en fait partie. La solution multipliez uniquement les colonies non essaimeuses. La solution passe par la sélection. Pour en savoir plusLe Traité Rustica de l’apiculture, page 296, - L’apiculture intensive, pages 688-696, 1949. Gilles FertAuteur de L’élevage des reines » aux Editions Rustica
Lesessaims coopèrent parfaitement à la recherche de nourriture et à son traitement ultérieur. Pour produire un kg de miel , les abeilles doivent parcourir de grandes distances et visiter d'innombrables fleurs et plantes. Pour un seul kg de miel, on estime qu'une seule abeille devrait visiter environ 2 737 500 fleurs ! Le transvasement ou le déplacement de population d’un habitat à un autre Professionnels ou amateurs, les pratiques apicoles nécessitent la connaissance de l’abeille et de ses habitudes. Aussi lorsque les apiculteurs les manipulent, ils s’adaptent à leur fonctionnement. L’essaimage, naturel ou artificiel, est nécessaire à l’abeille pour se développer. Le transvasement que pratiquent les apiculteurs est le fait de déplacer des essaims d’une ruchette vers une ruche. En apiculture les abeilles habitent la ruche, dans chaque ruche, quelque soit son modèle ruche Dadant, Langstroth, Warré,…, la colonie se développe et fabrique du miel leur nourriture principale. Créer de nouvelles colonies pour agrandir le rucher. Si on peut trouver des essaims dans la nature, le plus simple pour s’en procurer consiste à les acheter auprès de professionnels ou d’effectuer une division de la ruche. C’est là que l’on va utiliser les ruchettes. Il s’agit de nids provisoires plus petits que les ruches. De forme rectangulaire, elles contiennent des cadres qui seront insérés dans les nouveaux habitats. A l’intérieur, on y trouve du couvain, avec des provisions, des ouvrières et une reine. Quand l’apiculteur procède au transvasement, il peut s écouler une douzaine d’heures avant que la nouvelle organisation soit en place. Dans le cas d’une division de ruche il faudra veiller à ce que les populations soient suffisamment éloignées les unes des autres afin d’éviter un retour à leur habitat d’origine. Ces déplacements peuvent s’effectuer pendant le printemps, quand l’hiver a été rude et que les populations ont connu de nombreuses pertes. C’est un moyen de repeupler le rucher. Après l’hiver, quand arrivent les beaux jours, on choisit un moment de la journée où les butineuses sont sorties à la recherche de nectar et de pollen pour opérer la division. On place la ruche mère et la ruchette à côté l’une de l’autre, on prélève 2 ou 3 cadres externes de la ruche mère, ainsi qu’un cadre avec des réserves, on les place dans le nid de transition. Dans la ruche souche on replace des cadres vides ou gaufrés. On éloigne les deux structures, en plaçant la ruche mère à quelques mètres et en prenant soin d’orienter l’entrée à l’opposé de son état initial. La structure d’accueil est positionnée à la place de la ruche mère de façon à ce que chaque butineuse revienne là d’où elle est partie. S’il n’y a pas de reines dans les ruchettes ainsi remplies, les ouvrières vont fabriquer de nouvelles cellules royales et de la gelée pour en élever de nouvelles. On transvasera les nouvelles colonies créées dans les ruches quand tous les cadres seront remplis. On peut rajouter dans chaque structure un peu de nourriture sous forme de sirop, qui peut être élaboré à base eau et de sucre, on parle alors de sirop 50/50. Toutes ces manipulations s’effectuent en délicatesse et avec l’aide d’un enfumoir. L’enfumoir permet d’éviter que l’ abeille ne devienne agressive et ne soit complètement désorientée, la fumée incite les ouvrières à remplir leur jabot de nourriture et se préparer à un essaimage, c’est un leurre pour les tenir à l’écart le temps des interventions. Apiculteurs professionnels et particuliers, ensemble pour sauver l’abeille de la disparition Les apiculteurs professionnels utilisent régulièrement ces manipulations car ils ont besoin d’agrandir leur rucher pour une meilleure production et pour pallier aux pertes hivernales. De saison en saison, les populations dans le rucher fluctuent en fonction des conditions climatiques, des floraisons, des maladies qui peuvent frapper la ruche varraose, nosémose,…, des réserves de nourriture,… il est indispensable que les éleveurs entretiennent et visitent leur rucher de manière régulière et méticuleuse. Ils doivent connaitre les habitudes et le cycle de vie de leurs petites pensionnaires parfaitement. Même débutants en apiculture, il faut manipuler les abeilles avec précaution, installer sa ruche au bon moment afin que la colonie se développe correctement. L’apiculteur peut profiter des belles journées de printemps quand les butineuses sortent récolter le nectar, pour installer un essaim dans la ruche, en comptant sur la présence d’une reine pour le bon démarrage du cycle ! Si la ruche Dadant est un des modèles de ruche les plus utilisés, les apiculteurs ont le choix d’autres modèles et certains construisent même leur propre matériel ! Vous aussi, si vous voulez récolter votre propre miel , vous pouvez installer chez vous un essaim, dans une ruche que vous pourrez apprendre à construire, pour y accueillir le futur couvain. Et si vous préférez laisser ce loisir aux professionnels mais que vous souhaitez tout de même prendre part au développement de l’apis mellifera et la protéger de la disparition, vous pouvez parrainer une ruche et en récolter une partie de sa production. Jai récupéré un essaim secondaire il y a une semaine. Je le nourris tous les 2 jours avec du sirop 50-50. D’autre part, j’ai dans mon rucher une ruche orpheline : pas de ponte, pas de couvain, pas de reine. Elle ne devrait pas tarder à devenir bourdoneuse.
Vous pouvez placer votre piège dans la ruche. Près de la ruche 500 à 800 m dans un endroit déjà visité par des essaims ou qui leur sert de lieu de mettre une ruchette?La période propice à l’essaimage est du 15 avril au 30 mettre Ruchette dans ruche?Si vous avez dû faire voyager votre essaim, installez la ruchette à côté de la ruche de destination et laissez-le reposer ». Une à deux heures plus tard, ouvrez la porte de la ruchette pour libérer les abeilles, et laissez-les s’imprégner de leur nouvel environnement !Comment trouver facilement la reine?La reine se trouve très souvent dans des rayons ouverts, à jeune couvain, c’est-à-dire avec œufs et jeunes larves. Examinez d’abord attentivement chaque cadre, l’un après l’autre. Il peut s’avérer très utile, après examen, de suspendre les cadres dans le porte-cadres ou dans le corps de ruche vide préparé à cet voir une reine dans une ruche?Pour trouver la reine, il faut regarder chaque cadre séparément en commençant d’un côté de la ruche et en progressant cadre par cadre. On regarde d’abord une face du cadre, ensuite l’autre côté et enfin on revient au côté initial. Cette façon de procéder provient du fait que la reine évite la sont les signes d’un essaimage?Il existe des signes annonciateurs d’un essaimage éventuel à venir. Parmi ces indices Le ralentissement de l’activité d’une colonie forte au demeurant, ou un manque de dynamisme général. Un groupement d’abeilles, formant une grappe immobile au niveau de la planche d’envol sera également un signe savoir quand des abeilles vont essaimer?L’essaimageLes abeilles essaiment habituellement au printemps, mais à l’occasion en été ou même à l’ a lieu l’essaimage?L’essaimage est un mode de reproduction des colonies d’abeilles. C’est un procédé naturel qui se produit, en France, au printemps ou au début de l’été. Il dure environ deux semaines et permet à l’essaim d’abeille de construire des cellules sont les fleurs que les abeilles préfèrent?Fleurs sauvages et ornementales Pissenlit, ancolie, bourrache, coquelicot, vipérine, bouillon blanc, scabieuse, rose trémière, tournesol, ail des ours, hélianthus, cardamines des prés, lierre terrestre, bleuet, sauge des prés, épilobe, liseron, tanaisie, bardane, consoude, plantain, chélidoine, bruyères, hellébore, couleur de fleurs attire les abeilles?Ce sont les fleurs bleues et jaunes qui attirent le plus les abeilles !Comment se procurer des abeilles?Où trouver un essaim d’abeilles ? Au printemps, les apiculteurs disposent souvent d’essaims artificiels ou d’essaims naturels récupérés lors d’un essaimage. Si vous faites partie d’un rucher école, le rucher ou un apiculteur membre pourra certainement vous fournir un poser la 1er hausse?En avril si les colonies sont au taquet et les floraisons surabondantes c’est le moment de poser les hausses. Ces hausses accueillent l’excédent de miel produit par une surabondance de SimilairesCet article vous a été utile ?OuiNon
Voiciune règle simple à respecter avec les abeilles : "Déplacez la ruche de moins d'un mètre ou de plus de cinq kilomètres." La raison à cela est plutôt simple : les abeilles apprennent avec précision tous les détails de leur environnement. Si vous déplacez la ruche de plus d'un mètre, les abeilles voleront jusqu'à l'emplacement Une colonie ayant passé toute une année dans une ruche ou dans un arbre creux atteint son apogée à un certain moment de la belle saison d'Avril à Juillet qu'on appelle aussi la saison d'essaimage. L'essaimage annuel est la manière naturelle des abeilles pour proliférer. Une colonie peut en jeter » un essaim primaire, moitié de la colonie avec sa vieille » reine ; qui peut avoir un an ou deux, trois... voire cinq ! un deuxième essaim secondaire, plus petit bien sûr, avec une ou plusieurs reines vierges nouvellement nées un troisième... un quatrième... Ces nombreux essaims ne sont pas la règle mais c'est très courant. La souche » est ensuite bien appauvrie et parfois rendue orpheline car le dernier essaim est parti avec la dernière reine... qui n'est pas revenue comme il se devrait. Ce préambule pour indiquer que lorsque l'on trouve un essaim pendu à une branche et ne sachant d'où il vient, ne l'ayant pas vu sortir d'une de ses ruches, on ne peut connaître l'âge et la qualité de la reine. Pour un commençant c'est toujours une belle aubaine et pour un expérimenté toujours l' attrait ludique à le recueillir. Dans un premier temps il faut l'arrêter », le capturer, dans un récipient quelconque car un essaim peut repartir comme il est venu dans l'heure ou le quart d'heure qui suit... Et adieu ! Un carton, un gros seau, une caisse à vin peut faire l'affaire... Un panier à abeilles encore mieux bien sûr et à la rigueur la ruche définitive ; munie de tous ses cadres entièrement gaufrés. Une fois avoir secoué, d'un coup sec, la grappe dans le récipient on retourne ce dernier sur une toile de sac jute car l'air passe au travers placée à terre sous l'endroit de sa capture à peu près, c'est suivant le sol, le plus plat et ras possible et en intercalant une ou deux cales de 4 ou 5 cm d'épais sur un côté entre toile et récipient afin de laisser le passage aux abeilles qui vont se regrouper à l'intérieur si la reine a été prise dans le lot. En 15/20mn tout le monde se calme et l'on peut alors, sans attendre la dernière abeille, ficeler la toile de sac à la base en tendant la toile et porter l'essaim dans une cave fraiche et obscure avec toujours des cales, cette fois entre sol et sac, pour l'aération. 24h de confinement suffisent à ce que la colonie se calme ; qu'elle perde ce qu'on appelle la fièvre d'essaimage ». Comme il arrive souvent que plusieurs reines vierges soient présentes elles font leurs affaires » dans la nuit ce qui calmera tout le monde sinon c'est une cause de fuite si l'on met en ruche trop tôt. Le lendemain nous trouvons une ou plusieurs reines vierges tuées ou entre-tuées dans la nuit sur le sac ou grillage assurant l'aération. La mise en ruche définitive se fera le lendemain juste à la tombée du jour ; pas trop tard. Disons juste quand le soleil disparaît à l'horizon La mise en ruche classique se fait par le devant de la ruche, en secouant la grappe sur un plan incliné qui relie le sol à l'entrée, posé bord à bord, et ne comportant aucun obstacle comme une latte en travers par exemple. En effet dès qu'elles rencontrent une aspérité ou un pli de tissu les abeilles se groupent et l'ascension est bien retardée. Un peu de fumée dirigée au cul » du peloton de queue accélère le mouvement... En tapotant avec un tournevis sur la plaque on transmet des vibrations qui décident encore une autre accélération de la montée. C'est un spectacle dont on ne se lasse pas. Si le mauvais temps se manifestait on peut conserver un essaim 5/6 jours à la cave mais c'est du temps perdu et les mâtines commencent à bâtir des constructions qui ne serviront à rien sinon à épuiser leurs provisions de route ». Un nourrisseur avec 1L ou 2 de sirop 50/50 pourra être donné après la mise en ruche car bien qu'un essaim se munisse de vivres pour la route ils sont peut-être épuisés. On ne sait pas depuis combien de temps il est sorti de son logis ; ce peut être depuis plusieurs jours car s'il ne trouve pas de refuge il part à sa quête et peut parcourir des kilomètres par bonds successifs et être affamé. Cette faim ne le rend pas d'humeur agréable ce qui n'est pas le cas autrement et en principe. Un vieil adage un essaim ne pique pas » à prendre avec circonspection ! De plus ce sirop l'engage à commencer à construire ses rayons, dans la nuit, ce qui diminue le risque d'un éventuel abandon de la ruche. La désertion est toujours possible même 2/3 jours après et si l'on possède d'autres ruches il est bien de donner, avant la mise en ruche définitive, un cadre avec du couvain frais oeufs et larves, sans abeilles cela le fixera d'avantage et si toutefois lors de la capture la reine n'avait pas été prise ou blessée ou perdue, les abeilles pourront en élever aussitôt une autre sur ce couvain. Un petit rappel une ruche doit toujours être équipée de tous ses cadres sinon les abeilles se logent systématiquement dans tout espace vide pour construire des rayons dits sauvages » avec les ennuis que cela comporte par la suite pour l'apiculteur. Parfois aussi on trouve plusieurs grappes autour de l'endroit où vous le recueillez ; l'essaim possède plusieurs reines dont des vierges qui sont un peu fofolles » ; le mieux est de réunir tout le monde plus tôt que de les conserver séparés. Dans la nuit, à la cave, les reines s'arrangeront entre-elles et il n'en restera qu'une. Il faut savoir aussi qu'il existe des essaims dits de misère » Cela se rencontre dès la sortie de l'hiver ou lors d'un Printemps pourri » ou encore en Juillet mois de disette... en général ; n'ayant plus de provisions les abeilles tentent le tout pour le tout et émigrent, abandonnant leur ruche ; en général ils sont chétifs mais avec des soins ils peuvent devenir de bonnes colonies. Une fois votre essaim enruché et suivant sa taille et les conditions météo il n'est jamais superflu d'aider cette nouvelle colonie à bâtir ses rayons par un nourrissement au sirop 50/50 à raison de 2L par semaine pendant un mois soit 10 kg de sucre. Se méfier du sirop au miel qui fermentant facilement est rapidement délaissé s'il n'est pris aussitôt et qui attire les tous les cas il faut réduire l'entrée à 4/5 abeilles pour éviter un carnage le pillage. Dicton un essaim de mai vaut vache à lait ; de Juin une botte de foin ;! Essaim de Mai vaut vache à lait ; essaim de Juin botte de foin » Comment interpréter ce dicton ? En Mai il s'agit probablement d'un essaim primaire, avec une reine déjà âgée accompagnée d'une grosse population le standard 3 Kg soit 30000 abeilles ; cela peut aller jusqu'à 10 kg car il arrive que plusieurs essaims se regroupent en un seul. Le volume d'un ballon de foot correspond à 15000 abeilles env. Donc un essaim primaire, suivant sa taille et la floraison-chaleur-humidité, est capable de bâtir ses 10 cadres Dadant dans la semaine et de poursuivre avec deux hausses de miel. C'est donc le plus rentable dans l'immédiat mais il faudra songer à remplacer sa reine qui ayant donné une grande partie de son potentiel de ponte ne pourra peut-être pas assumer le réveil du Printemps suivant. Un mois après sa prise l'essaim aura perdu la moitié de sa population décimée par le travail ; il faut attendre que le couvain vienne à terme pour que la colonie retrouve, peu à peu, une population normale. En Juin une bonne partie des floraisons est passée et des essaims plus petits vont se faire prendre. En les aidants de diverses manières nourrissement, apport de couvain operculé, réunions ce sont des essaims qui possédant une jeune reine seront les meilleures ruches l'année suivante. En effet selon un autre axiome, certainement le plus juste tant vaut la reine, tant vaut la ruche ! ».
Essaimsd'Abeilles Noires endémiques (L1758) Devant l'hécatombe des ruchers en ce début d'année 2022, nombre d'apiculteurs sont désemparés et cherchent à tout prix à remettre de la vie dans leurs ruches. Il est peut-être enfin temps
Avec l'aimable autorisation de la revue du SNA - Abonnez-vous à l'Abeille de France Le piégeage des essaims quelques procédés pour récupérer les essaims volages 2002 Le Piègeage des essaims à la portée de tous Chaque année, il se perd un très grand nombre d'essaims, soit parce que l'apiculteur possédant un rucher éloigné de son domicile ne peut exercer une surveillance suffisante, soit parce qu'il se désintéresse de la question, sans compter les essaims s'évadant de colonies sauvages. La valeur de ces essaims, perdus pour tout le monde, représente un capital considérable et une perte pour l'économie du pays. Ce sont ces essaims que je vous offre de recueillir par la méthode des ruchettes pièges, établie d'après les données de plusieurs piégeurs expérimentés, données qui sont le fruit de l'expérience en la matière, de praticiens désintéressés, oeuvrant pour le seul bien de tous les amis des abeilles, ainsi que pour une grand part de ma propre expérience. Beaucoup trop de gens s'imaginent encore que le piégeage n'est pas à la portée de tout le monde ; certains autres croient qu'il faut un certain pouvoir, un don presque. Il y en a beaucoup certes, qui auraient voulu pratiquer le piégeage, mais ils ne savaient trop comment s'y prendre. Cette étude simple mais suffisamment complète permettra à toute personne, ayant quelques connaissances sur les mœurs des abeilles et qui la suivra scrupuleusement de tout son long, d'avoir des résultats surprenants comme en ont eu tant d'autres piégeurs jusqu'à ce jour. J'espère que tous ceux qui sont intéressés, sauront utiliser le piégeage pour leur profit et qu'ils le propageront afin qu'il soit connu de tous. I - Catégorie de piegesRuchettes de 4 à 6 cadres usagées se servir de ruchettes ayant déjà contenu des abeilles, donc bien propolisées, qui sont en parfaite condition pour servir de pièges. 1 - Corps " standard " 10 cadres usagés de préférence se servir de corps ayant servi de ruches, aux parois et angles très propolisées, ayant servi au moins une saison. Ce sont souvent de gros essaims qui s'enruchent dans les pièges les plus grands. 2 - Ruchettes 4 à 6 cadres neuves pour les ruchettes neuves, veillez à ce que le bois n'ait pas une mauvaise odeur. On frottera les parois, le fond et le dessous du couvre-cadres avec une boule de propolis. On vaporisera à plusieurs reprises avec de l'eau miellée ou mieux avec " l'eau de cire " voir n° 7. 3 - Ces opérations peuvent servir pour faire disparaître les odeurs dues au bois dans ce cas, frottez la ruchette avec de la propolis jusqu'à ce que l'odeur de cette dernière soit plus forte que celle du bois. II - Produits naturels attractifs de la ruche Ces produits sont donnés par ordre d'importance, dans la préparation des pièges. 4 - Rayons de cire noire pour les apiculteurs ayant déjà des ruches à cadres, repérez à l'automne un certain nombre de cadres de cire noire, bien construits de cellules d'ouvrières. Disposez ces cadres dans le corps de ruches habitées ou dans les hausses. 5 - Miel les abeilles décèlent de très loin sa moindre émanation. Grâce à l'acuité extrême de l'odorat des abeilles, plusieurs pièges sont ainsi repérés ou visités au moyen du seul attrait du miel. On l'emploie, généralement, sous forme d'eau miellée en vaporisation dans les pièges. Un cadre contenant un reste de miel peut convenir également. 6 - Propolis la propolis, par son odeur pénétrante, joue aussi son rôle dans l'amorçage d'un piège et, à ce titre, fait partie des produits attractifs. La récupérer en raclant l'intérieur des ruches et les montants des cadres fortement propolisés. Assembler en une boule les débris, en les chauffant. Cette dernière, en refroidissant devient dure et cassante. On s'en servira avantageusement, pour frotter l'intérieur des pièges. 7 - Eau de cire broyer des rayons noirs, contenant du pollen, les faire bouillir dans un faible volume d'eau, pendant quelques minutes. Laisser refroidir et filtrer. Le liquide, noirâtre obtenu, additionné d'un faible pourcentage de miel, constitue un produit attractif de première classe, supérieur à l'eau miellée. 8 - Cire, miel et propolis, chaque substance dégage une odeur spécifique propre, mais ces trois matières en se coordonnant, forment dans un piège, le climat complet et odorant d'une ruche, qui peut suffire à l'amorçage des pièges. III - Plantes odoriférantes et produits attire-essaims du commerce Certaines plantes, par leur parfum pénétrant, attirent plus particulièrement les abeilles et, d'expérience universelle, celles-ci recherchent toujours les plantes se rangeant dans la classification dite "citronnelle ", nom donné vulgairement à plusieurs plantes dont les feuilles exhalent quand on les froisse, répandant une odeur de citron. 9 - La mélisse la plante froissée répand une odeur très appréciée des abeilles ; elle est analogue à celle du citron. On distille, avec de l'eau, la mélisse après l'avoir divisée, concassée, pour mieux diffuser l'essence. 10 - Verveine, citronnelle des feuilles émettant une odeur de citron, on en extrait un parfum pour la liquoristerie et l'apiculture. Les essences de verveine s'obtiennent par distillation. 11 - Le mélinet le procédé de distillation, utilisé pour la tige et les feuilles, est moins applicable pour les fleurs. L'extraction du parfum contenu dans les corolles des fleurs, s'effectue par enfleurage. 12 - Le citronnier puisque l'odeur agréable du citron attire puissamment les abeilles, pourquoi dès lors ne pas l'extraire du fruit oblong du limonier ? Il ne faut pas confondre cette essence pénétrante renfermée dans les nombreuses glandes de l'écorce ou zeste, avec le suc acide contenu dans les loges du fruit. L'extraction des essences de citron se fait par expression. 13 - L'anis il a été prouvé que l'huile d'anis dont le parfum est très fort, attire également les essaims. Le fruit a une odeur fortement aromatique, très agréable, chaude et piquante. La graine ou fruit, soigneusement concassée, donne par macération dans l'alcool, un excellent produit attire-essaim. 14 - Certains piégeurs utilisent encore ces plantes odoriférantes séchées. Ils frottent, avec les tiges et les feuilles, l'intérieur des pièges qui acquièrent l'odeur spécifique de la plante. On peut aussi mettre directement les tiges et feuilles broyées dans les pièges comme attire-essaims en complément des produits de la ruche. Les résultats obtenus sont très satisfaisants. 15 - Depuis quelques années, particulièrement favorisées par une recherche intensive d'abeilles, de nombreuses maisons ont lancé sur le marché divers produits attire-essaims. Sous la forme d'alcoolés à évaporation plus ou moins lente, suivant le degré de concentration du dissolvant, ou bien en pommade à consistance molle, tous ces produits de composition bien étudiée ont, d'expérience universelle, fait leurs preuves et se sont avérés parfaitement efficaces. 16 - Alcoolés les attire-essaims ayant pour base l'alcool tenant en dissolution les globules d'essence aromatique que fournit la distillation, l'enfleurage, l'expression ou la macération des plantes odoriférantes se rangent dans la catégorie des alcoolés. C'est ainsi que l'essence de citron, quel que soit son procédé d'extraction est le parfum particulièrement employé par l'industrie apicole. Cette essence détient une odeur agréable, liquide, incolore, parfois légèrement jaunâtre. Bien qu'elle soit très stable, elle s'altère sous l'influence de la lumière, se volatilise sous l'action de la chaleur. Peu soluble dans l'eau, elle se dissout entièrement dans l'alcool. Cet attire-essaims est de bonne conservation à la condition de le garder dans des flacons bien bouchés pour le soustraire à l'action de l'air, éviter l'action de la lumière. L'évaporation lente et continue s'obtient en introduisant dans l'ampoule fixée verticalement au milieu du piège, un fil de coton ou un mince rouleau de papier buvard, dépassant d'un centimètre l'étroit orifice de l'ampoule. 17 - Pommades la seconde catégorie d'attire-essaims est présentée sous forme de pommade à consistance molle, composée par une préparation de base, à savoir la vieille cire et la propolis. L'emploi de certains corps gras qui permet au produit de conserver sa consistance molle, présente de nombreux inconvénients. Il est incorporé par petites portions, l'essence de citron. Le mélange ainsi obtenu, dosé convenablement, donne un produit merveilleux pour attirer et enchaîner les essaims. IV - Emplacement des pièges18 - Dans le rucher la ruche étant la source des essaims, il est tout indiqué de placer des pièges aux alentours immédiats des ruches. La pratique montre que peu d'essaims s'enruchent aussi facilement. 19 - Alentours de ruchers ou colonies sauvages cette zone est minutieusement prospectée à l'approche de la période d'essaimage ; elle est donc des plus recommandable pour la pose des pièges. S'abstenir de piéger trop près de 500 à 800 mètres de ceux-ci. 20 - Emplacements empiriques dans la nature, certains endroits reçoivent annuellement la visite d'essaims voyageurs. Lorsqu'un lieu a reçu la visite d'un essaim, d'autres vont s'y poser. Le piégeur utilisera ces endroits favorisés, avec grand succès. 21 - Passages certains endroits sont aussi très fréquentés par le passage d'essaims comme pour les oiseaux migrateurs. Si au hasard des circonstances, l'on a pu repérer un lieu de passage, l'utiliser pour le piégeage. 22 - Anciens pièges il va sans dire que l'emplacement des pièges où l'on a capturé des essaims l'année précédente ne doit jamais être abandonné car tous les ans des essaims y viendront. De même, remplacer de suite par un piège vide, un piège venant d'être occupé. L'expérience a démontré que dans de bonnes conditions, certains emplacements fournissent chaque année jusqu'à 6 essaims successifs et plus, en renouvelant les pièges dès qu'ils étaient occupés. 23 - Endroits abrités les coins à l'abri des vents dominants conviennent le mieux aux abeilles. Celles-ci, en effet, peuvent prendre sans peine leur essor, s'orienter sans difficultés, partir et rentrer facilement. Les emplacements exposés aux vents froids sont à proscrire. 24 - Lieux tranquilles les abeilles par elles-mêmes ne sont point agressives et aiment travailler dans une parfaite quiétude loin de tout bruit et de toute incursion étrangère. Pour cette raison, les endroits tranquilles loin de tout tumulte conviennent le mieux à l'installation des pièges. Eviter donc la proximité de routes, voies ferrées, usines, etc... 25 - Proximité de points d'eau l'eau de bonne qualité, limpide et courante si possible, joue un grand rôle dans la prospection d'un terrain en vue du piégeage. Certains piégeurs ont remarqué qu'il existe toujours des nappes d'eau souterraines à proximité immédiate des endroits où se posent les essaims. 26 - Proximité de la flore mellifère en quête de leur précieuse pâture, les abeilles doivent parcourir de longs et fatigants voyages pour chercher et ramener pollen et nectar, puisés dans les fleurs. Aux prises avec tant de difficultés, lors de l'essaimage, elles se rapprochent instinctivement du lieu de leur travail. 27 - Voici les facteurs qu'il fallait connaître pour arriver à trouver des emplacements convenant bien à la pose des pièges. Si le piégeur tend ses pièges en petit nombre, près de son habitation, peu importe qu'ils soient visibles ou non de tout le monde. Mais lorsque celui-ci pose tous les ans, plusieurs dizaines de pièges, il est amené à les poser loin de chez lui, dans les lieux éloignés de la présence humaine. Donc, il agira prudemment, en disposant ses pièges de manière qu'ils ne soient pas à la vue du premier venu, mais largement cachés dans les branchages. On évitera la proximité de lieux fréquentés, route principalement. Bien qu'il soit regrettable d'en parler à notre époque, il existe beaucoup trop de gens mal intentionnés qui viennent cueillir le fruit du travail des autres. Les pièges, par leur faible volume et leur légèreté sont facilement enlevés par le maraudeur qui veille d'un œil attentif que ceux-ci se peuplent. 28 - Il est d'ailleurs aisé de comprendre qu'un emplacement ne peut parfois réunir toutes les conditions énumérées. Le piégeur en retiendra un maximum. Après une saison de pratique, il conservera pour la saison suivante, les emplacements lui ayant fourni des essaims et délaissera les autres. La saison prochaine, il sélectionnera de même de nouveaux emplacements pour arriver à n'avoir que des emplacements " productifs ". 29 - Si le piégeur est amené à poser des pièges sur des lieux ne lui appartenant pas, il demandera toujours l'autorisation au propriétaire, qui en général, en lui cédant un pot de miel, acceptera volontiers, lorsque ce terrain est boisé ou inexploité. Il se préservera de beaucoup d'ennuis en ne posant aucun piège près des ruchers d'autres apiculteurs. C'est un minimum de correction et d'honnêteté. V - Points importants à observer lors de la pose d'un piège30 - Hauteur de préférence, ils ne doivent pas être fixés trop haut, pour pouvoir les inspecter d'à terre. Lorsqu'on les fixe dans les haies, les arbustes touffus, isolés, on les placera entre un et trois mètres, hauteur à laquelle se fixent normalement les essaims naturels. Toutefois, lorsqu'on peut y accéder plus facilement, on peut toujours les fixer plus haut à condition que l'emplacement respecte toutes les directives. 31 - Fixité éviter tout support qui n'est pas stable, les arbustes qui remuent au moindre vent, la cime des arbres. S'assurer par avance que le piège est solidaire de son support et que ce dernier supportera - le cas échéant - le poids de l'essaim et des futures fondations, miel et couvain, si le piège reçoit des visites à assez longs intervalles. Il arrive qu'un piège, alourdi par ses occupantes improvisées, fait plier son support. Ce piège peut rester dans une position empêchant les abeilles de construire suivant les amorces. Celui-ci peut arriver à tomber à terre ; alors, souvent les abeilles déroutées, quittent leur habitation. 32 - Ombragé disposer les pièges dans des endroits ombragés mais où filtre largement la lumière solaire. Préférer les haies claires, buissons, arbustes, clairières, lisières de bois bien orientées où l'ombre et le soleil jouent ensemble. Eviter les lieux où règne une ombre froide et humide. 33 - Dégagé veiller à ce que les abeilles puissent accéder facilement au piège. Le devant du piège doit être libre sur le champ d'envol des abeilles. Ne pas y laisser la végétation à cette époque où elle est très active. Eviter les clairières entourées de grands arbres et le fond des bois. 34 - Orientation diriger l'entrée du piège, toutes les fois qu'il sera possible, vers l'est. Lorsqu'il est le long d'une lisière, dans une clairière, une haie, la diriger vers la partie la plus libre. Eviter cependant les directions d'où les rayons solaires ne viennent pas mais d'où viennent généralement les intempéries plein vent. 35 - Incliner le piège légèrement vers l'avant pour faciliter l'écoulement de l'eau, du toit et de celle qui risque de s'introduire dans le piège par l'entrée. 36 - Accessibilité aux alentours des pièges les placer à proximité de chemins, tout en n'étant pas visibles des passants. Eviter de les placer dans les buissons épineux, d'avoir à traverser fossés, talus, haies, marécages ... pour y accéder, car lorsqu'ils seront habités, leur enlèvement serait rendu difficile voir n°49. Dans le même ordre d'idée, éviter de les placer trop haut car, pour les descendre, on se heurtera à de graves ennuis. VI - Préparation des pièges37 - Préparation matérielle les pièges, qu'ils soient constitués soit par un corps 10 cadres, soit par une ruchette de quelques cadres, comportent tous les éléments d'une ruche ordinaire. Le plateau, fixe, maintient le corps formé par l'assemblage de planches jointes avec une grande précision, empêchant de laisser passer l'eau, le froid et l'humidité, nuisibles aux pièges. On emploie généralement des planches de faible épaisseur. Une légère ouverture pratiquée sur la face antérieure constituera l'entrée qui ne devra pas ouvrir plus de 10 mm d'espacement ; cela évitera de laisser s'introduire les mulots ainsi qu'un certain nombre d'autres parasites qui, comme on le sait, font des ravages dans les pièges. L'entrée pourra être munie d'une fermeture à glissière qu'il suffira de poser pour l'obstruer, lors du transport des pièges habités. La planche de vol sera constituée par le plateau débordant de 2 à 3 cm où pourront se poser les repéreuses avant l'inspection intérieure. Le couvre-cadres peut être remplacé par de l'isorel, du contreplaqué, très légers. Plus avantageusement, on utilise le carton fort d'emballage qui ne sert qu'une saison. Les cadres de type normal sont maintenus par le bas au moyen de crampons fixés dans les intervalles des cadres. Cette disposition évitera durant le transport l'engluement et l'écrasement de la reine et d'une grande partie des abeilles. Quant à la couverture des pièges, on utilisera la tôle d'aluminium, légère, le carton bitumé peu recommandé, ou des feuilles de plastique assez épaisses, des plus recommandables pour les pièges. 38 - Amorçage des pièges pour les pièges ayant contenu des abeilles, disposer au centre deux cadres de vieille cire noire en laissant entre eux l'intervalle d'un cadre. Remplir le vide par des cadres amorcés de vieux rayons de cire gaufrée ou vides. Les cadres neufs seront frottés à la propolis. Badigeonner les parois intérieures d'eau miellée, les enduire de produit attire-essaims en pommade, complément des produits naturels qui n'est pas indispensable pour le piégeage. Ceci fait, le piège refermé est prêt pour être emporté vers l'emplacement choisi. Pour les pièges neufs, agir comme pour les pièges usagés, mais en plus, enduire l'intérieur de propolis, jusqu'à ce qu'ils en soient bien imprégnés. VII - Epoque de l'essaimage et de la pose des pièges 39 - Début de l'essaimage il est difficile de préciser exactement la date du début de l'essaimage. D'après les constatations extérieures, l'essaimage est en fonction de la flore mellifère, elle-même conditionnée par l'avancement de la végétation au printemps. L'expérimentation permet toutefois de fixer une date approximative. Il débute mi-avril dans le sud-est, début mai dans le sud-ouest, mi-mai dans le centre, le nord, l'est, etc.. Plus tard encore dans les régions d'altitude. 40 - Date pour la pose des pièges il faut poser les pièges une quinzaine de jours avant le début de l'essaimage. Donc ce sera début avril pour le sud-est, 20 avril pour le sud-ouest et début mai pour une grande partie de la France. Pour les débutants, placez-les assez tôt, comme cela, malgré que l'essaimage soit précoce, vous serez sûr de les avoir placés à temps. C'est vers l'époque de l'essaimage, lors de leurs sorties aux champs, mues par un instinct de sécurité et de future conser-vation, que certaines butineuses investigatrices - les repéreuses - repèrent des abris attrayants - les pièges - et dans leur mémoire topographique les conservent jusqu'au jour de l'essaimage. C'est ainsi que les pièges seront minutieusement inspectés s'ils sont placés à temps. VIII - Visites 41 - La fréquence des visites s'impose pour plusieurs raisons énumérées tout au long de cette étude. On pourra visiter les pièges tous les jours si le piégeur en a le temps mais généralement tous les 2 à 3 jours en période de pleine activité des abeilles, 4 à 5 jours si le temps est moins favorable. 42 - But des visites les pièges ne demandent pas une surveillance assidue, mais des visites effectuées régulièrement pour plusieurs raisons que je vais étudier ci-après. 43 - Stabilité du piège s'assurer que le piège est toujours bien en place car les forts coups de vent peuvent le déplacer ou le faire tomber à terre, lorsque celui-ci avait été mal fixé. Mais quelle que soit sa position, un piège ayant déjà reçu la visite de nombreuses repéreuses ne doit pas être déplacé à la légère, sinon les repéreuses l'abandonnent immédiatement. Il convient de signaler que les abeilles découvrent les déplacements insignifiants grâce à leur exercice chorégraphique. 44 - Constater la présence de repéreuses les repéreuses sont des abeilles qui, attirées par les effluves se dégageant du piège, volent en tourbillonnant autour, rentrent dans celui-ci pour le nettoyer, lorsqu'elles pensent l'élire comme leur futur logis. Leur vol pendant leurs entrées et sorties peut se confondre avec celui d'un essaim de pollen, alors que celles d'un essaim en rapportent. Leur nombre est aussi moins important. 45 - Constater la prise d'un essaim De jour on est averti par l'allée et venue des abeilles qu'il ne faut pas confondre avec les repéreuses qui peuvent tromper le débutant non averti. Un indice ne laissant aucun doute entre les deux hypothèses et prouvant que l'on est en présence d'un essaim, c'est la rentrée d'abeilles ayant des pelotes de pollen. Cet indice est sûr et très visible lorsque les abeilles travaillent au dehors. De nuit et lorsque les abeilles ne sortent pas on porte l'oreille près du piège et après avoir donné un coup contre la paroi, il se fait un fort bourdonnement qui dure quelques secondes. La reine est là. Dès que l'on aura constaté la prise d'un essaim, il faudra enlever le piège au plus tôt pour éviter aux butineuses de fixer en leur mémoire, cet emplacement. Sinon, après l'enlèvement du piège, si celui-ci est transporté près de là, les butineuses reviendraient à leur ancien emplacement et seraient perdues. 46 - Renouveler le parfum un parfum ne peut agir indéfiniment, exposé à l'air, à la chaleur et à la lumière, lentement il s'exhale, s'épuise et perd son pouvoir attractif. Il faut donc renouveler le produit odoriférant tous les 4 à 5 jours suivant le produit utilisé. 47 - Relever la présence d' " anomalies " Essaims pendus sous les pièges il arrive assez fréquemment de rencontrer des essaims pendus sous les pièges où ils commencent à construire. Seules des visites fréquentes permettront de remédier sans retard à cette " anomalie ". Il ne restera qu'à enrucher l'essaim dans une ruche comme pour un essaim accroché à une branche. 48 - Essaim désertant le piège il arrive aussi que des essaims bien installés dans les pièges et ayant couvain et miel désertent leur habitation. Les raisons en sont multiples. On peut empêcher la désertion de se produire en faisant des visites fréquentes et en transvasant de suite dans les conditions données plus loin. IX - Enlèvement et transport des pièges habités 49 - L'enlèvement des pièges habités doit se faire dès que l'on a constaté la prise d'un essaim, pour plusieurs raisons énoncées dans cette étude. Pendant cette opération, deux facteurs doivent attirer l'attention du piégeur la fragilité des pièges et leur poids. 50 - Fragilité tout piège habité doit être considéré comme fragile. Eviter surtout les coups ou chocs brusques. Les nouvelles bâtisses de cire blanche risquent de se briser facilement ; pour éviter aux abeilles de trop s'exciter, ce qui est contraire au naturel de celles-ci. 51 - Poids Il faut penser que si les visites ne sont pas très fréquentes, le piège contient les nouveaux rayons avec le miel et le couvain, ce qui les rend très lourds. Il ne faudra pas se laisser surprendre par leur poids. 52 - Jointures Avant d'enlever le piège, vérifier les jointures qui, même si l'on a eu la précaution de les obstruer avec de la cire fondue, risquent, en étant restées aux intempéries, de se déformer légèrement, provoquant des orifices favorables à la sortie d'abeilles. On sait que la sortie d'abeilles est assez désagréable. 53 - Entrée elle sera fermée en poussant la glissière, si les pièges sont dotés de fermeture à glissière, sinon elle le sera à l'aide d'une bande de grille fine, fixée à l'aide de punaises. Vérifier que les abeilles ne sortent pas. Ce dispositif permet aux abeilles de respirer, à l'atmosphère intérieure des pièges de ne pas s'échauffer et de se renouveler lorsque les abeilles doivent rester claustrée plusieurs heures. On évitera ainsi l'étouffement partiel ou total de la colonie. 54 - Transport des pièges habités pour le novice, il pourra sembler drôle, à première vue que ce transport se fasse, généralement de nuit à cette époque où les abeilles sortent tôt le matin et tard le soir. Il pourra se faire, si pour raison de mauvais temps, les abeilles ne sortent pas, car toute abeille sortie est perdue. Eviter le soir d'une journée où la miellée a été abondante. 55 - Quel que soit le moyen de transport utilisé, prévoir sur le plancher du véhicule sur lequel les pièges seront transportés, un lit de paille, mousse, paillassons, etc... de manière à amortir les chocs possibles. Pour cela disposer les pièges les uns contre les autres sur une seule couche. Il va sans dire que le transport se fera à faible allure. 56 - Distance Lorsque le piège est occupé depuis un certain temps, penser, lors de l'enlèvement, de le transporter à une distance suffisante pour éviter le retour des butineuses à leur ancien emplacement car elles seraient perdues. Cette distance sera au minimum de 3 km. X - Transvasement des essaims pièges57 - Ruchettes le transvasement est des plus simple ; il suffit de mettre les cadres contenus dans la ruchette, recouverts de leurs abeilles, dans une ruche ordinaire préparée d'avance. En retirant doucement les cadres qui seront déjà plus ou moins construits, on emmènera avec, une grande partie de l'essaim. Les abeilles restant dans la ruchette seront balayées sur la ruche ou poussées à la fumée. La ruchette ainsi libérée et après avoir reçu de nouveaux cadres de cire gaufrée ou vides, dont deux de cire noire, sera remise aussitôt à son ancien emplacement. 58 - Corps Lorsque le piège est un corps de ruche et que l'on veut y laisser les abeilles, il n'y aura aucun transvasement. Seuls, les cadres vides et de cire gaufrée seront remplacés, dans la mesure du possible, par des cadres construits. 59 - Conduite des essaims nouvellement transvasés pour assurer un bon et rapide démarrage, indispensable aux jeunes essaims, certaines précautions sont à prendre pour qu'ils puissent construire un nombre assez important de rayons pour loger le couvain abondant, le miel et le pollen pour l'hivernage. Ainsi, l'on aura une colonie forte et bien approvisionnée à l'entrée de l'hiver. 60 - Cadres lors du transvasement, remplir la nouvelle ruche, si possible avec des cadres déjà construits, sinon, avec des cadres de cire gaufrée, pour permettre à l'essaim de construire vite ses fondations. On sait aussi combien coûte aux abeilles la production de quantité importante de cire. 61 - Nourrissement lorsque le piégeur est déjà possesseur de ruches à cadres, il agira prudemment en donnant à chaque ruchée, deux cadres de provisions ; miel et pollen. Pour le piégeur ne disposant pas de cadres de miel, il pourra nourrir les essaims au sirop de sucre, à 50 %. Cette dotation est indispensable si les abeilles ne peuvent butiner au dehors, mais n'est pas superflue même s'il y a miellée ; les essaims s'en trouveront toujours bien. 62 - Renforcement en supposant toujours que le piégeur possède déjà des abeilles, il pourra mettre la nouvelle ruche à la place d'une très forte ruche de son rucher. Les butineuses qui seront au dehors lors de l'opération, viendront renforcer la population de l'essaim. Il peut aussi renforcer la nouvelle ruche par apports de deux cadres de couvain operculé. D'autre part, le couvain non operculé a le pouvoir de retenir dans la ruche les essaims qui seraient tentés de déserter leur nouvelle ruche, après le transvasement. Pour se mettre en garde de la désertion, toujours possible, on renforcera la nouvelle ruchée avec un cadre de couvain operculé et un de couvain ouvert. Néanmoins, lorsque le piégeur en aura la possibilité, il pourra utiliser les deux modes de renforcement ensemble. XI - Enelèvement et nettoyage des pièges vides63 - Pour l'enlèvement des pièges vides, aucune des précautions énoncées pour les pièges habités, n'est à prendre. Toutefois, un certain ménagement doit leur être apporté, leurs parois de faible épaisseur étant tout de même facilement détériorables ainsi que les cadres de cire noire ayant servi à l'amorçage. 64 - Epoque les pièges vides, une fois l'essaimage terminé ne doivent pas rester indéfiniment sur leurs emplacements. On voit beaucoup trop de piégeurs laisser leurs pièges sur leurs emplacements pendant l'hiver. Ils se contentent l'année suivante de les nettoyer sommairement ; en opérant ainsi, leur chance de capture, avec des pièges ainsi traités, se trouve de ce fait très affaiblie. Mais, certaines années, intervient une période pluvieuse de plusieurs jours, voire deux semaines, vers la fin de la période de l'essaimage. Dans ce cas, attendre que le beau temps revienne pour enlever les pièges vides. On a vu, ces années-là, l'essaimage reprendre avec la venue du beau temps, les essaims qui auraient dû partir pendant le mauvais temps, espérant la venue de beaux jours. L'essaimage durera quelques jours mais pourra être intense. Pour cela, prendre ses précautions et enlever les pièges vides, une quinzaine de jours après la fin normale de l'essaimage, ainsi on se mettra en garde de l'essaimage tardif, tout en évitant les risques énoncés ci-après. 65 - Ennemis des pièges après l'essaimage les parasites si différents l'un de l'autre, pouvant détériorer les pièges causent le même mal. 66 - Fausse-teigne lorsque les pièges restent trop longtemps dans la nature, les papillons de la fausse teigne attirés par la vieille cire, mise pour l'amorçage, pondent sur celle-ci. On sait avec quelle rapidité la fausse-teigne se développe et détruit complètement les rayons ; après quoi une multitude de cocons se forment et s'incrustent dans les parois des pièges et les montants des cadres, d'où il sera difficile de les y déloger. 67 - Mulots si l'on a pris les précautions énoncées au n° 25, nous n'avons pas à craindre l'invasion de ces rongeurs. Lorsqu'ils s'installent dans les pièges, ils y apportent de la mousse, des feuilles sèches, etc... qui retiennent l'humidité à l'intérieur du piège et lui donne une mauvaise odeur qu'il sera difficile par la suite de faire disparaître. Ils s'attaquent à la cire et quelquefois aux cadres. 68 - Cire moisie il peut se trouver, certaines années humides, que la cire noire des cadres ne soit pas attaquée par les parasites déjà vus, mais par des moisissures qui la rendront inutilisable pour l'année suivante. Les parois intérieures des pièges peuvent aussi se recouvrir de moisissures. 69 - Nettoyage si les pièges sont enlevés comme il a été dit, leur nettoyage sera sommaire. Ouvrir les pièges, retirer les cadres de cire noire qui sont en bon état ; les remettre dans les ruches habitées pour la saison suivante, retirer les autres cadres. Brosser l'intérieur des pièges, les refermer et les conserver dans un local sain et aéré sans trop les empiler les uns sur les autres. 70 - Lorsque le piège est occupé par les mulots, après avoir retiré les cadres, enlever tout les débris apportés par ceux-ci. Nettoyer le piège à fond, racler l'intérieur s'il le faut. Si la cire des cadres est trop endommagée ou moisie, elle passera à la fonte. S'ils sont trop attaqués, les détruire impitoyablement. Brosser énergiquement avec une brosse de fer, pour enlever tous les cocons incrustés dans le bois, les encoignures et feuillures. Laver le piège et passer l'intérieur à la flamme, lorsqu'il sera bien sec. Les pièges contenant des cadres moisis seront traités comme ceux attaqués par les mulots. Apiculteur 47 Ojjo.
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