ArticleprĂ©cĂ©dent Transports : Le Conseil dâĂtat complĂšte ses dĂ©cisions Association Vent de ColĂšre ! et Association des AmĂ©ricains accidentels Ă lâoccasion dâun contentieux relatif Ă des aides rĂ©gionales en matiĂšre de transports et prĂ©cise lâoffice du juge national en cas de dĂ©faut de notification dâune aide dâĂtat Ă la Commission europĂ©enne et les consĂ©quences de
Depuis19 ans, lâAssociation des vĂ©tĂ©rans des essais nuclĂ©aires doit faire face Ă une lĂ©gislation changeante. Elle se bat toujours pour une vraie reconnaissance des vĂ©tĂ©rans, veuves et ayants droit. Christian Coulon est prĂ©sident de lâAven 56 et rĂ©fĂ©rent juridique Ă PlĆmeur (Morbihan). Depuis 19 ans, lâAssociation des vĂ©tĂ©rans des essais nuclĂ©aires doit faire face
AprĂšs les "AmĂ©ricains accidentels", c'est au tour des banques europĂ©ennes de monter au crĂ©neau contre le Fatca, une rĂšglementation fiscale amĂ©ricaine devenue un casse-tĂȘte bancaire et juridique sur le Vieux Continent et une potentielle source de contentieux avec Washington. DestinĂ©e Ă lutter contre l'Ă©vasion fiscale, le Foreign Account Tax Compliance Act FATCA est une loi adoptĂ©e en 2010 par Washington, en vigueur depuis 2014 pour ce qui concerne la France, permettant Ă l'administration fiscale amĂ©ricaine de recueillir automatiquement auprĂšs des banques Ă©trangĂšres des informations sur leurs clients amĂ©ricains. En cas de refus, elles s'exposent Ă des sanctions Ă hauteur de 30% de leurs flux financiers avec les identifier tous les clients amĂ©ricains et binationaux est devenu un dĂ©fi pour les banques. Tenues de fournir le numĂ©ro d'identification fiscale amĂ©ricain de ces clients, les banques butent sur les absences de rĂ©ponse et sur le dossier des "AmĂ©ricains accidentels".Ces personnes nĂ©es aux Etats-Unis possĂšdent la nationalitĂ© amĂ©ricaine en vertu du droit du sol. La loi fiscale amĂ©ricaine s'appliquant selon un critĂšre de nationalitĂ©, elles se retrouvent donc imposables Ă©galement aux Etats-Unis alors qu'elles n'y rĂ©sident pas et n'y ont quasiment pas les banques, ces clients sont passibles de sanctions s'ils ne fournissent pas d'identifiant fiscal... qu'ils ne possĂšdent souvent pas, l'attribution de ces numĂ©ros Ă©tant devenue automatique aux Etats-Unis en Respecter la loi europĂ©enne ou amĂ©ricaine ? -Selon la FĂ©dĂ©ration bancaire europĂ©enne FBE, plus de personnes sont concernĂ©es dans l'Union europĂ©enne. Depuis deux ans, nombre d'entre elles ferraillent, notamment au travers de l'Association des AmĂ©ricains accidentels AAA en France, pour que leur soit accordĂ© un rĂ©gime dĂ©rogatoire leur permettant d'ĂȘtre exonĂ©rĂ©s d'obligations fiscales amĂ©ricaines, voire de renoncer aisĂ©ment Ă la nationalitĂ© amĂ©ricaine - une dĂ©marche aujourd'hui longue et banques europĂ©ennes se sont, elles, retrouvĂ©es face au dilemme suivant respecter la lĂ©gislation europĂ©enne, qui les oblige Ă fournir une offre bancaire basique Ă des clients binationaux sans identifiant amĂ©ricain, ou se conformer Ă la rĂ©glementation amĂ©ricaine en clĂŽturant le compte de ces 2017, les autoritĂ©s fiscales amĂ©ricaines ont acceptĂ© un moratoire, valide jusqu'Ă fin dĂ©cembre 2019, stipulant qu'il n'y aurait pas infraction si, au lieu d'un identifiant fiscal, les banques fournissaient la date de naissance des clients concernĂ©s et demandaient chaque annĂ©e pour chacun d'eux des identifiants 10 mois de l'Ă©chĂ©ance, les banquiers europĂ©ens ont repris leurs nĂ©gociations avec Washington, une dĂ©lĂ©gation de la FĂ©dĂ©ration bancaire europĂ©enne ayant ainsi rencontrĂ© Ă la mi-mars des reprĂ©sentants du TrĂ©sor amĂ©ricain, afin de trouver "une solution permanente" .En cas de non-conformitĂ©, "cette question peut conduire Ă graves difficultĂ©s financiĂšres - y compris la faillite - des banques", exposĂ©es Ă une sanction de 30% du montant de leurs flux financiers avec les Etats-Unis, prĂ©vient la Ă©viter ces "potentielles et Ă©normes sanctions", les banques "seront probablement obligĂ©es de rompre des contrats existants" menant "Ă l'exclusion financiĂšre" d'un "nombre important" de clients europĂ©ens binationaux, ce qui "serait contraire aux objectifs du G20", prĂ©vient l'association de lobbying Exclusion bancaire -Dans les faits, cette exclusion bancaire a dĂ©jĂ commencĂ© depuis plusieurs annĂ©es, relate Ă l'AFP Fabien Lehagre, prĂ©sident de l'Association des AmĂ©ricains accidentels AAA en ou refus d'ouverture de compte bancaire, pas d'accĂšs Ă des produits de placements ou au crĂ©dit la multiplication de ces situations pĂ©nalisantes a dĂ©cidĂ© l'AAA Ă porter plainte prochainement contre certains Ă©tablissements bancaires pour qui a dĂ©jĂ engagĂ© de multiples initiatives, attend une dĂ©cision du Conseil d'Etat auprĂšs duquel elle dĂ©posĂ© en octobre 2017 un recours pour s'opposer Ă l'application en France du Fatca, au motif que l'accord n'a pas de rĂ©ciprocitĂ© avec les Etats-Unis et porte atteinte Ă la vie niveau europĂ©en, le Parlement a appelĂ© en juillet 2018 Ă l'ouverture de nĂ©gociations avec Washington et Ă la protection des "AmĂ©ricains accidentels" d'Europe. Depuis le sujet n'a pas eu d'avancĂ©e publique. Dans le milieu bancaire, la mise en oeuvre de Fatca laisse aussi un goĂ»t amer. "On s'est laissĂ© imposer une nouvelle fois des choses trĂšs difficilement supportables par les AmĂ©ricains", estime auprĂšs de l'AFP Bernard Pouy, prĂ©sident du Cercle de la rĂ©gulation et de la supervision financiĂšre CRSF, un think tank bancaire."En Europe, nous ne sommes pas bien organisĂ©s pour rĂ©sister Ă la stratĂ©gie de conquĂȘte du monde financier des AmĂ©ricains. Nous ne sommes pas suffisamment portĂ©s Ă la fois par nos rĂ©gulateurs et nos reprĂ©sentants politiques qui devraient nous dĂ©fendre", dĂ©plore-t-il. DestinĂ©e Ă lutter contre l'Ă©vasion fiscale, le Foreign Account Tax Compliance Act FATCA est une loi adoptĂ©e en 2010 par Washington, en vigueur depuis 2014 pour ce qui concerne la France, permettant Ă l'administration fiscale amĂ©ricaine de recueillir automatiquement auprĂšs des banques Ă©trangĂšres des informations sur leurs clients amĂ©ricains. En cas de refus, elles s'exposent Ă des sanctions Ă hauteur de 30% de leurs flux financiers avec les identifier tous les clients amĂ©ricains et binationaux est devenu un dĂ©fi pour les banques. Tenues de fournir le numĂ©ro d'identification fiscale amĂ©ricain de ces clients, les banques butent sur les absences de rĂ©ponse et sur le dossier des "AmĂ©ricains accidentels".Ces personnes nĂ©es aux Etats-Unis possĂšdent la nationalitĂ© amĂ©ricaine en vertu du droit du sol. La loi fiscale amĂ©ricaine s'appliquant selon un critĂšre de nationalitĂ©, elles se retrouvent donc imposables Ă©galement aux Etats-Unis alors qu'elles n'y rĂ©sident pas et n'y ont quasiment pas les banques, ces clients sont passibles de sanctions s'ils ne fournissent pas d'identifiant fiscal... qu'ils ne possĂšdent souvent pas, l'attribution de ces numĂ©ros Ă©tant devenue automatique aux Etats-Unis en Respecter la loi europĂ©enne ou amĂ©ricaine ? -Selon la FĂ©dĂ©ration bancaire europĂ©enne FBE, plus de personnes sont concernĂ©es dans l'Union europĂ©enne. Depuis deux ans, nombre d'entre elles ferraillent, notamment au travers de l'Association des AmĂ©ricains accidentels AAA en France, pour que leur soit accordĂ© un rĂ©gime dĂ©rogatoire leur permettant d'ĂȘtre exonĂ©rĂ©s d'obligations fiscales amĂ©ricaines, voire de renoncer aisĂ©ment Ă la nationalitĂ© amĂ©ricaine - une dĂ©marche aujourd'hui longue et banques europĂ©ennes se sont, elles, retrouvĂ©es face au dilemme suivant respecter la lĂ©gislation europĂ©enne, qui les oblige Ă fournir une offre bancaire basique Ă des clients binationaux sans identifiant amĂ©ricain, ou se conformer Ă la rĂ©glementation amĂ©ricaine en clĂŽturant le compte de ces 2017, les autoritĂ©s fiscales amĂ©ricaines ont acceptĂ© un moratoire, valide jusqu'Ă fin dĂ©cembre 2019, stipulant qu'il n'y aurait pas infraction si, au lieu d'un identifiant fiscal, les banques fournissaient la date de naissance des clients concernĂ©s et demandaient chaque annĂ©e pour chacun d'eux des identifiants 10 mois de l'Ă©chĂ©ance, les banquiers europĂ©ens ont repris leurs nĂ©gociations avec Washington, une dĂ©lĂ©gation de la FĂ©dĂ©ration bancaire europĂ©enne ayant ainsi rencontrĂ© Ă la mi-mars des reprĂ©sentants du TrĂ©sor amĂ©ricain, afin de trouver "une solution permanente" .En cas de non-conformitĂ©, "cette question peut conduire Ă graves difficultĂ©s financiĂšres - y compris la faillite - des banques", exposĂ©es Ă une sanction de 30% du montant de leurs flux financiers avec les Etats-Unis, prĂ©vient la Ă©viter ces "potentielles et Ă©normes sanctions", les banques "seront probablement obligĂ©es de rompre des contrats existants" menant "Ă l'exclusion financiĂšre" d'un "nombre important" de clients europĂ©ens binationaux, ce qui "serait contraire aux objectifs du G20", prĂ©vient l'association de lobbying Exclusion bancaire -Dans les faits, cette exclusion bancaire a dĂ©jĂ commencĂ© depuis plusieurs annĂ©es, relate Ă l'AFP Fabien Lehagre, prĂ©sident de l'Association des AmĂ©ricains accidentels AAA en ou refus d'ouverture de compte bancaire, pas d'accĂšs Ă des produits de placements ou au crĂ©dit la multiplication de ces situations pĂ©nalisantes a dĂ©cidĂ© l'AAA Ă porter plainte prochainement contre certains Ă©tablissements bancaires pour qui a dĂ©jĂ engagĂ© de multiples initiatives, attend une dĂ©cision du Conseil d'Etat auprĂšs duquel elle dĂ©posĂ© en octobre 2017 un recours pour s'opposer Ă l'application en France du Fatca, au motif que l'accord n'a pas de rĂ©ciprocitĂ© avec les Etats-Unis et porte atteinte Ă la vie niveau europĂ©en, le Parlement a appelĂ© en juillet 2018 Ă l'ouverture de nĂ©gociations avec Washington et Ă la protection des "AmĂ©ricains accidentels" d'Europe. Depuis le sujet n'a pas eu d'avancĂ©e publique. Dans le milieu bancaire, la mise en oeuvre de Fatca laisse aussi un goĂ»t amer. "On s'est laissĂ© imposer une nouvelle fois des choses trĂšs difficilement supportables par les AmĂ©ricains", estime auprĂšs de l'AFP Bernard Pouy, prĂ©sident du Cercle de la rĂ©gulation et de la supervision financiĂšre CRSF, un think tank bancaire."En Europe, nous ne sommes pas bien organisĂ©s pour rĂ©sister Ă la stratĂ©gie de conquĂȘte du monde financier des AmĂ©ricains. Nous ne sommes pas suffisamment portĂ©s Ă la fois par nos rĂ©gulateurs et nos reprĂ©sentants politiques qui devraient nous dĂ©fendre", dĂ©plore-t-il. VirginieLippĂ©1 Âč Ătudiante finissante Ă la maĂźtrise en Hautes Ătudes Internationales de l'UniversitĂ© Laval. virginie.lippe@ v5 n1, 2019 RĂ©sumĂ© : Les Ătats-Unis dominent le monde depuis la fin de la DeuxiĂšme Guerre mondiale. LâhĂ©gĂ©mon amĂ©ricain est cependant aujourdâhui remis en doute : disputĂ©e par une Chine montant en puissance, lâinfluence de lâAmĂ©rique Obligation pour lâadministration de rĂ©former un rĂšglement illĂ©gal Depuis 2017, le Conseil dâĂtat fait peser une nouvelle obligation sur lâAdministration pour mettre fin Ă lâillĂ©galitĂ© dâun rĂšglement. En plus de lâobligation de procĂ©der Ă lâabrogation dâun rĂšglement illĂ©gal jurisprudence Alitalia, CE, 3 fĂ©vr. 1989 et dĂ©sormais consacrĂ©e par lâarticle L. 243-2 du CRPA, le Conseil dâĂtat a ajoutĂ© une obligation nouvelle De mĂȘme, lorsquâelle est saisie dâune demande tendant Ă la rĂ©formation dâun rĂšglement illĂ©gal, lâautoritĂ© compĂ©tente est tenue dây substituer des dispositions de nature Ă mettre fin Ă cette illĂ©galitĂ© » CE, 31 mars 2017, n° 393190, FGTE-CFDT. Dans le prolongement de cette mĂȘme affaire, le Conseil dâĂtat vient de rendre une dĂ©cision qui Ă©tend encore la facultĂ© reconnue au juge de lâexcĂšs de pouvoir de se placer Ă la date Ă laquelle il statue pour apprĂ©cier la lĂ©galitĂ© de lâacte attaquĂ©. Depuis la jurisprudence Association des AmĂ©ricains accidentels CE, ass., 19 juill. 2019, n° 424216, 424217, le Conseil dâĂtat sâest reconnu compĂ©tent pour apprĂ©cier la lĂ©galitĂ© dâun rĂšglement Ă la date Ă laquelle il rend sa dĂ©cision en cas de demande dâannulation du refus dâabroger un acte rĂ©glementaire illĂ©gal. Ă lâoccasion dâune affaire jugĂ©e rĂ©cemment, il , il adopte la mĂȘme solution face Ă une demande de rĂ©formation dâun rĂšglement illĂ©gal CE 29 juill. 2020, n° 429517. Selon le Conseil dâEtat Il sâensuit que lorsquâil est saisi de conclusions aux fins dâannulation du refus dâabroger un acte rĂ©glementaire, le juge de lâexcĂšs de pouvoir est conduit Ă apprĂ©cier la lĂ©galitĂ© de cet acte au regard des rĂšgles applicables et des circonstances qui prĂ©valent Ă la date de sa dĂ©cision. Il en va de mĂȘme lorsque lâautoritĂ© compĂ©tente est saisie dâune demande tendant Ă la rĂ©formation dâun rĂšglement illĂ©gal, et quâelle est, par consĂ©quent, tenue dây substituer des dispositions de nature Ă mettre fin Ă cette illĂ©galitĂ© ». Votre adresse email ne sera pas affichĂ©e ou communiquĂ©e. Les champs obligatoires sont marquĂ©s d'une * Vousavez souhaitĂ© appeler mon attention sur lâannonce rĂ©cente du risque de suspension du financement des actions de formation des artisans par le Fafcea, le Fonds dâassurance formation des chefs dâentreprise artisanale, Ă compter du 15 mars 2019. Cet organisme a fait part Ă mon ministĂšre de difficultĂ©s dans le financement des formations des artisans en raison dâun| ĐáĄĐŒŐĄÏĐ”Ï Î”ŐșáÎœŐ«ĐœŃŃ | ÎÎ±Đ±Ő Î·ĐŸÎœ | РηáœŐ·Ö |
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